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Cabale Médiatique : Ces «fils »renégats de Paul Biya

Le Dcc Samuel Mvondo Ayolo : nouvelle victime de Jeune Afrique
On les soupçonne d’être les commanditaires des articles qui paraissent depuis quelques temps dans la presse nationale et internationale. Ceci, moyennant le versement de grosses sommes d’argent. Le confrère de la rue d’Auteuil serait-il une fois de plus passé à la caisse après avoir, il n’y a pas longtemps, canardé Chantal Biya, Ferdinand Ngoh Ngoh et Franck Biya ?

« Cameroun. Jusqu’où ira le « Dircab » de Paul Biya ? », S’interroge Mathieu Olivier pour dresser à sa manière, le portrait d’un homme discret mais plus ambitieux qu’il n’y parait » dans l’édition N°3103 du mois d’août 2021 de Jeune Afrique. Samuel Mvondo Ayolo « ambitieux » ? Passé un haut-le-cœur bien légitime suscité par cette question, l’histoire révélée tout de même dans le sillage de cette parution de notre prestigieux confrère ne manque pas de sel. Surtout que celle-ci étale aujourd’hui aux yeux de tous, les alliances incestueuses entre une certaine presse hostile au régime de Yaoundé et certains « fils » renégats du président Paul Biya. un peu comme cette vase qui éclate à la surface de l’eau pour étaler les puanteurs de la boue verdâtre des fonds des marigots. Tout cela ne serait pas bien grave et relèverait d’ailleurs de l’écume du microcosme si ces donneurs d’ordres ne regardaient pas déjà avec concupiscence, ce proche entourage présidentiel comme un pré carré. A savoir, l’arrière-cour de leurs jeux d’influence savamment élaborés pour massacrer tous ceux qui peuvent leur faire ombrage. Nos sources suffisamment introduites indiquent que c’est dans cette logique que notre confrère Jeune Afrique et certains quotidiens locaux, auraient à dessein été choisis pour servir d’instrument dévoyé à cette cabale. Si l’on en croit d’autres sources, ces commanditaires se recrutent essentiellement parmi les propres « fils » du président Paul Biya.

Parmi eux, apprend-on, très peu sont aujourd’hui prêts à pouvoir faire don de leur personne pour soutenir véritablement le président de la république. Soit parce qu’ils sont étonnamment impliqués dans l’affairisme au point où chaque projet de développement est avant tout perçu comme une source d’enrichissement météorique avant de devenir un projet d’intérêt général. Soit parce que, pour la plupart, leur degré de compromissions dans d’obscures collusions politiciennes est tel qu’il ne leur vient plus autre chose à l’esprit que la fin du règne actuel pour échapper aux serres de l’opération epervier. Paradoxal ? Sans doute, mais nos sources sont catégoriques : pour qui veut scruter les choses audelà des apparences et des parades officielles, la vraie opposition est aujourd’hui dans les rangs des proches du président. Ce sont eux qui, nuitamment, pactisent avec les ennemis du régime, mais qui, le jour, viennent clamer avec ostentation une fidélité factice et artificielle. Ce sont eux également qui commanditent les articles dans la presse nationale et internationale pour apparaitre comme les seuls adulés et les irréprochables du gouvernement actuel. Ainsi, de Chantal Biya à Samuel Mvondo Ayolo, en passant par Franck Biya et Ferdinand Ngoh Ngoh, tous ces autres proches du président ne finissent pas de payer, au fil des parutions de cette presse aux ordres, le lourd tribut de cette apostasie anthropophage des « fils » renégats du président Paul Biya.

BASSES MANŒUVRES

Dans ce vicieux jeu de massacres, Chantal Biya a été la première à passer sous les fourches caudines des exécuteurs de basses œuvres. Fait à peine croyable : alors que le Cameroun a à sa tête un président démocratiquement élu et qui s’attèle avec détermination à conduire son pays vers l’émergence en suivant à la lettre le programme politique que tous les Camerounais ont approuvé en le portant à leur tête en 2018, Jeune Afrique dans son édition N°3032 du 17 au 23 février 2019 présente Chantal Biya avec une coquetterie perverse comme « Madame la présidente » qui, face à un époux qui ne maitrise plus rien, « développe avec méthode ses réseaux d’influence ». A travers les nominations, les disgrâces, les promotions, les limogeages… Question de démontrer que tous ceux qui sont nommés ou qui sont dans le proche entourage du président ne le sont pas grâce à leurs compétences et à leurs parcours académiques et professionnels. Mais plutôt par rapport à leurs affinités familiales et claniques… Le 21 février 2019, la réplique de Chantal Biya dans un tweet paru sur les réseaux sociaux est immédiate et sans ambages : « A tous ceux qui m’accompagnent dans mon action humanitaire, restons motivés et engagés. Ne nous laissons pas distraire par la calomnie, le mensonge et la méchanceté », répond-elle à ceux qui lui prêtent ainsi une influence, voire une mainmise sur la gestion des affaires de l’Etat.

Nul besoin de verser dans l’art de la divination pour imaginer ce que pense la Première Dame des commanditaires tapis dans l’ombre de cette publication. Même si elle se garde bien de donner l’identité de ceux qui ont ainsi choisi avec rouerie de mettre un couteau branlant dans la plume de nos confrères de Jeune Afrique. Pourtant dans son tweet, elle choisit à dessein ses mots pour leur parler à visage découvert : calomnie, mensonge et méchanceté… Pour dire les passions et les désirs, les mots ont toujours trop servi. Ici, ceux de Chantal Biya traduisent quelque peu le mépris face aux conspirateurs de l’ombre qui ne méritent pas plus que le silence à ses yeux. Méchanceté, parce qu’elle connait bien ces fils « méchants » et ingrats qui, après avoir tout eu de leur père, s’emploient aujourd’hui avec une frénésie luciférienne, à l’ombre des officines occultes, à divertir l’opinion par le mensonge et la calomnie. Dans l’optique d’abattre leur père…

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Chantal Biya, Ferdinand Ngoh Ngoh, Franck Biya : ils étaient déjà passés à l’abattoir de la rue d’Auteuil

 

CONSPIRATEURS

Il va de soi que la question préalable ici est celle de savoir pourquoi Chantal Biya ? Simplement parce que les conspirateurs ambitieux et pouvoiristes prennent ombrage de ses succès. Alors, déterminés à demeurer les seuls à être sous les feux des projecteurs, ces « fils » renégats sortent lâchement et honteusement un couteau branlant qu’ils remettent nuitamment à leurs sicaires de la presse pour abattre Chantal Biya. Comme s’ils voulaient effacer d’un seul coup de pinceau, ainsi trempé de sang, tout cet énorme investissement personnel de la Première Dame dans la lutte contre les souffrances, avec notamment le rassemblement des Premières Dames africaines dans le cadre de l’association Synergies africaines contre le Sida et les souffrances (Synergies africaines), fondée à son initiative en novembre 2002 ; ses interventions portées par les institutions telles que la Fondation Chantal Biya (Fcb), le Cercle des amis du Cameroun (Cerac), le Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du vih/Sida (Circb), le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh). Pour ne rien arranger, les conspirateurs jaloux, otages des leurs pulsions primaires, voudraient ainsi gommer tous ces efforts de Chantal Biya en ne s’embarrassant d’aucun argument spécieux pour convaincre leur lectorat. Mais pour leur gouverne, rappelons ceci : la Première Dame du Cameroun aura conquis les cœurs de ses compatriotes en s’investissant personnellement pour aider ceux qui souffrent et qui ont des besoins. Ce qui lui a permis de forcer l’admiration au-delà des frontières nationales, jusqu’à être reconnue et honorée à plusieurs reprises au niveau des Nations unies. Plus précisément : le 1er juin 2015 quand elle est élevée au rang d’ambassadrice spéciale de l’Onusida ; le 23 février 2006, quand elle reçoit à Yaoundé, la médaille d’argent Marie-Curie de l’Unesco ; le 13 mai 2005 à Genève ; quand les Synergies africaines se sont vues distinguées par la médaille d’or de l’excellence… Autant de lauréats qui apparaissent comme un juste retour d’ascenseur pour ses efforts ainsi déployés.

REPUTATION

Et c’est toujours la même ritournelle quelques mois après quand, dans son édition N°3100 de mai 2021, notre confrère de la rue d’Auteuil fait une fois de plus entendre sa grosse caisse dans une farandole échevelée de questionnements tendancieux qui ne poursuivent qu’un seul objectif : présenter Franck Biya comme le successeur de son père à Etoudi. Aux yeux des naïfs, ceci apparait comme un canular, parce que cela fait profusément sourire. Seulement cette récurrence à abattre tous les hommes du proche entourage du président camerounais devient davantage frappante par la cohérence qu’elle exprime. En effet, notre confrère joue cyniquement avec les artifices de la manip pour semer la confusion dans les esprits…

On en était encore là quand, après avoir déjà présenté Ferdinand Ngoh Ngoh comme le « vice-roi » d’Etoudi, Jeune Afrique s’en prend aujourd’hui à Samuel Mvondo Ayolo. Toujours avec la même tendance à vouloir démontrer que ceux qui sont dans le proche entourage du président Paul Biya, le sont, soit parce qu’ils sont plus proches de la Première Dame, soit parce qu’ils le sont de son époux. Alors question : Mvondo Ayolo ambitieux ? Cette information n’existe que dans l’esprit retors des commanditaires de cet article de Jeune Afrique. Mais pour ceux des observateurs qui ont un regard moins distrait sur le parcours professionnel de ce diplomate qui a été ambassadeur du Cameroun à Paris, la seule ambition, c’est d’être à la hauteur des hautes charges que le président de la république veut bien lui confier au quotidien. Car pour mieux tenir la nacelle de son dirigeable, le président Paul Biya a aujourd’hui plus que besoin de serviteurs fidèles et loyaux à ses côtés. Samuel Mvondo Ayolo dont la réputation de simplicité, de probité morale et d’humilité n’est plus à démontrer, fait bel et bien partie de ces serviteurs-là. Ceux qui se distinguent à Etoudi par leur dévouement et leur loyauté. D’ailleurs, ce que l’on sait moins et que ne dira jamais Jeune Afrique, c’est que dans l’histoire du renouveau national, la campagne électorale de l’élection présidentielle de 2018 aura été la mieux organisée. Avec Samuel Mvondo Ayolo comme directeur de campagne. Il faut donc avoir un courage de féticheur aujourd’hui pour ne pas le reconnaitre. Surtout en se parant d’une mine d’ogre en colère pour nous le présenter comme un « Dircab » ambitieux qui se mêle de la gestion du parti. Alors que, Jean Nkuete, le Sg du Comité central et son staff gèrent directement le rdpc avec son président national. Aussi ne nous embarrassons-nous guère de deviner l’effet recherché en cette veille du début de renouvellement des organes de base…

RENSEIGNEMENTS

La dernière blague qui fait plier de rire : dire que le Dcc s’occupe des renseignements au Cameroun. Il n’y a pas pire ineptie que de le dire. Puisqu’il est de notoriété publique que le patron des renseignements à la présidence de la république, c’est le secrétaire général de la présidence de la république. Mais comme il faut à tout prix démontrer, pour le jeter en pâture dans l’opinion, que Samuel Mvondo Ayolo prend déjà goût au pouvoir, on fait feu de tout bois, quitte à se jucher sur la mauvaise foi. Seulement une question : à quoi servent donc la Dgre, la Dgsn, le Sed et la Semil ? en guise de réponse, on laisse coasser les crapauds… et c’est précisément ce coassement qui fait tinter les oreilles de ceux qui ne comprennent pas qu’au lieu de travailler pour atteindre les objectifs attendus par le chef de l’Etat, des va-t-en-guerre désespérés instrumentalisent la presse pour semer la division dans l’entourage du chef de l’Etat. Dieu merci. L’œuvre souterraine de certains services de renseignements est à ce niveau très appréciable pour qu’en haut lieu on sache exactement aujourd’hui quels sont ces « fils » renégats qui arrosent financièrement une certaine presse locale. et passent régulièrement des commandes à Jeune Afrique et à Boris Bertolt.

La Nouvelle