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Calixthe Beyala à Samuel Eto'o : « Mon cher Eto'o, je t'avais demandé de démissionner... tu t'es assis on t'a honteusement enlevé »

La polémique qui a éclaté sur les réseaux sociaux au cours du défilé du 20 mai 2024 à Yaoundé a incité l'écrivaine Calixthe Beyala à s'exprimer publiquement sur la place attribuée à Samuel Eto'o.

D’après certains clichés abondamment partagés sur les réseaux sociaux, Samuel Eto'o, somptueusement installé dans une loge d'honneur à la tribune du boulevard du 20 mai à Yaoundé, aurait été expulsé de son siège pour une place moins prestigieuse. Et là, les détracteurs de la superstar, dont Calixthe Beyala, ont bondi pour tourner la situation en dérision. «Mon cher Eto'o, je t'avais demandé de démissionner... tu t'es assis, on t'a honteusement enlevé», a ironisé la romancière dans une publication sur sa page Fcaebook.

Pour Calixthe Beyala, Samuel Eto'o a été traité avec arrogance et mépris par les organisateurs du défilé, qui auraient voulu lui montrer qui était vraiment moins important dans le pays.

L'écrivaine accuse également les Camerounais de vouloir suivre les faux-semblants de certaines personnalités qui se considèrent comme plus importantes que les autres.

«Mon cher Eto'o, je t'avais demandé, me souvient-il de démissionner. Tu es plus épais que la Fecaoot, mais tu sembles l'avoir oublié ; tu es plus épais que ceux avec qui tu t'es assis et où on t'a honteusement enlevé... Tu es plus épais... Arrête de t'allèger !!!!! Regarde vivre les autres personnalités, qui ne courent pas derrière ces gens avec leur fausse gloire !. Ils peuvent te ridiculiser, me ridiculiser, ridiculiser toutes les grandes personnalités du pays par ce genre de geste. Oui, c'est une manière de t'écorner, de m'écorner, de nous écorner tous. Vois-tu, il y a dans tous les pays du monde - lors de ces manifestations nationales - un carré réservé aux sportifs de haut vol, aux écrivains, cinéastes, couturiers... Sauf... Au 237, où on veut nous faire croire que nous sommes moins épais que des sots à qui ils veulent que les camerounais puissent vouer du respect... Sous prétexte.... Toute ma solidarité », a fulminé Calixthe Beyala.