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Cameroun-Arts martiaux: une Académie pour la promotion du karaté shotokan

L’initiative est de Louis Roger Youmbi plus connu au Cameroun sous le nom de « Roi Fosso ». Il est ceinture noire 3ème dans le karaté shotokan, puis instructeur fédéral de la discipline en France. Bonne nouvelle pour les passionnés de cette discipline. La création de l’Académie africaine des arts martiaux basée à Bonamoussadi dans l’arrondissement de Douala 5ème vient comme cela mettre fin au phénomène des dojos clandestins.

Le règne de l'amateurisme, l'ouverture clandestine des clubs, échappent au contrôle des fédérations. Le désordre a donné lieu à la création clandestine des dojos. Du coup, l’apprentissage du karaté au Cameroun ne se fait pas toujours selon les règles de l’art. En plus l’encadrement des jeunes n’est plus confié au personnel qualifié. Ce constat fait par des professionnels amène se mobiliser.

Ce d’autant plus que « l'enseignement, l'encadrement et l'administration de l'éducation physique et du sport doivent être confiés à un personnel qualifié », comme le stipule l'Article 4 de la Charte internationale de l'éducation physique et du sport. Une disposition administrative qui s'applique à toutes les disciplines sportives, notamment les arts martiaux.

Innovation salutaire

C’est pour apporter sa contribution pour un changement meilleur, garantissant une représentation des élèves dans des compétitions que Louis Roger Youmbi « Roi Fosso », a décidé d’agir. Bon à savoir: le karaté shotokan tiendrait ses origines du VIème ou VIIème siècle après J.C, par un moine indien du nom de Bodhidharma qui aurait enseigné des méthodes mi- gymnique, mi- martiale aux moines du célèbre temple Shaolin en Chine (Petite Forêt en chinois).

Ces méthodes étaient considérées pour beaucoup comme étant l’origine des pratiques martiales de ce temple. C’est au XVIème siècle que le karaté a été développé et perfectionné à Okinawa, une petite île entre le Japon et la Chine, très longtemps indépendante de ses deux grands voisins avant de rejoindre l’archipel du Japon.

En 1939, Maître Funakoshi ouvre son propre Dojo avec son fils Yoshitaka Funakoshi (plus connue sous le nom de Gigo) pour transmettre le karaté Shotokan à ses élèves. L’emblème de ce nouveau style est un tigre le Tora No Maki qui représente la force, la noblesse.