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Cameroun-Crime : Voici la petite Rayna Ousna egorgée par son oncle pour 2 millions de Fcfa

Rayna Ousna

La scène s’est passée au quartier Kopa Kanyam à Koutaba, dans le département du Noun, région de l’Ouest. Ces criminels ont été présentés à la presse le 28 avril 2020, où ils sont accusés de l’enlèvement d’une innocente de 4 ans qui va finir par être abattue par ses bourreaux.

Le chef de gang est en fait l’oncle de la petite fille, le nommé Hamidou Njouyap, qui a su profiter de l’absence des parents de la victime pour attirer la petite Rayna Ousna dans son piège. Plusieurs versions des faits sont racontées çà et là par l’entourage.« Le père est rentré et constaté que l’enfant et sa mère ne sont plus dans la concession. C’est à partir de là que les recherches ont commencé. On a donc appelé les enfants. Il y a donc l’un d’entre eux qui nous a expliqué que le dénommé Hamidou a appelé l’enfant pour lui donner le bonbon », témoigne Mounga, membre de la famille sur Canal 2 international, chaîne privée du Cameroun.

L’enquête va permettre aux éléments de la gendarmerie nationale d’avoir d’autres témoignages qui vont révéler que le jour du forfait, le guillotineur a été aperçu avec un grand sac de couleur noir. Hamidou est donc suspecté par les forces de l’ordre. Sur ce, la famille va convoquer une réunion à laquelle le forfaitaire va répondre absent. C’est à la suite de cette rencontre familiale, que les membres vont déposer plainte à la légion de gendarmerie de l’Ouest, le 18 avril 2020, pour informer les autorités sur la disparition de la petite Rayna Ousna.

Tout de suite, les éléments de la gendarmerie vont dévaler sur les lieux pour une enquête plus approfondie. « Notre enquête a permis d’interpeller le premier suspect, le nommé Hamidou, oncle de la victime. L’exploitation de ses déclarations vont permettre de mettre la main sur ses complices nommés Alias Kabila et Alias Aska, respectivement le 21 et 22 avril 2020. Tous passeront aux aveux »,renseigne le Lieutenant Salifou Mboula, chef bureau lutte contre la grande criminalité. Au finish, les éléments de la légion vont retrouver le corps sans vie de la petite Rayna Ousna dans l’enceinte du complexe islamique de Koutaba.L’on ignore encore ce que les trois meurtriers avaient prévu faire du corps de cette petite fille à qui ils ont arrachés la vie. Il est à rappeler que les kidnappings sont fréquents dans ce département du Noun. En 2018, 38 individus avaient été enlevés par les groupes séparatistes armés. On peut donc comprendre que dans cette zone, l’insécurité règne et la possibilité des crimes divers perpétuelle.

Avec Cameroonvoice