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Cameroun-Crise anglophone-Selon Biloa Ayissi, l'Etat doit désormais opposer la violence par la violence.

Biloa Ayissi

Invité à l’émission dominical « Canal Presse » sur Canal 2 International, Zacharie Biloa Ayissi n’a pas eu la langue tendre.

La  question du journalise Bouba ngomna à savoir si le nouveau front de guerre qui s’ouvre dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest n’est pas un front de trop pour le Cameroun, Biloa Ayissi, Journaliste et ancien commissaire de police s’est montré clair, selon lui il n’y a pas de front de trop, l’Etat est dans sa mission régalienne. Le major de la promotion 1976 de l’école nationale supérieure de police (ENSP) pense même que c’est une nécessité impérieuse.

« C’est n’est pas un front de trop…je crois qu’on doit opposer la violence à la violence… C’est la violence de l’Etat qui est légale et non celle des terroristes qui tirent sur les unités de défense et de sécurité » déclare-t-il.

Celui qui avait été radié du corps des fonctionnaires de la sûreté nationale sous l’ancien régime, avant d’embrasser la carrière de journaliste pense que l’Etat doit ouvrir un autre front supplémentaire, qui est celui du dialogue. Mais s’interroge avec qui l’Etat doit dialoguer.

Nous avons le devoir d’être soudés dit-il. « Mais la manifestation du Social Democratic Front (SDF), s’ils demandent que l’on prenne la crise anglophone au sein de l’Assemblée Nationale avec qui va-t-on discuter ? » s ’interroge-t-il.

Selon ce spécialiste en matière de renseignement, un dialogue sera possible avec le SDF s’ils avouent qu’ils ont envoyé ces gens-là (sécessionnistes). « Sinon …on n’explique pas que des gens (députés) élus par le peuple pour apporter les solutions aux problèmes prennent des sifflets comme des élèves et commencent à chanter « combien de gens  Paul Biya va encore tuer » à l’Assemblée, c'est regrettable». Se lamente-t-il.