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Cameroun : Le procès de Kamto renvoyé au 8 octobre 2019, soit un an, jour pour jour qu’il s’autoproclamait président

Ouvert hier vendredi 6 septembre au tribunal militaire de Yaoundé, le procès de Maurice Kamto, leader du MRC, et 90 de ses partisans a été renvoyé pour le vendredi 8 octobre 2019. Une date bien présente encore dans l’esprit des militants et sympathisants du MRC.

En effet, le lundi 8 octobre 2019, 24 heures après le scrutin présidentiel, marquait officiellement le début dans la crise post électorale au Cameroun.

Dans une déclaration faite ce fameux jour, le leader du MRC s’était autoproclamé vainqueur de l’élection, sans avancer le moindre chiffre ou même indiqué sur quoi il basait ses affirmations, alors que les résultats officiels étaient encore attendus.

« J’ai tiré le pénalty historique… j’invite le Président sortant à organiser les conditions d’une transmission pacifique du pouvoir », avait-il déclaré au quartier général de son parti à Yaoundé. Avant d’ajouter « je m’y suis engagé, je lui assure à lui-même et à sa famille toutes les garanties de sécurité, d’immunité et de respect dû à son statut ».

Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de l’époque, Issa Tchiroma Bakary, avait qualifié de « hors la loi » l’attitude de Maurice Kamto.

«Toute forme de remise en cause du verdict des urnes en dehors des voies légales ne sera pas tolérée. », avertissait le ministre de l’administration territoriale Paul Atanga Nji

Le conseil constitutionnel quelques jours plus tard proclamera les resultats officiels, Maurice Kamto sera classé deuxième avec 14,23 % des suffrages, derrière Paul Biya, réélu pour un septième mandat avec 71,28 % des voix.

Résistance nationale au hold-up électoral

Les tracts non signé vont circuler sur les réseaux sociaux, appelant notamment à marcher  à Douala. C’est durant cette marche que les militants du MRC seront arrêtés.

Maurice Kamto sera quant à lui arrêté tard dans la nuit du 28 janvier à Douala, ainsi que ses alliés Albert Dzongang et Christian Penda Ekoka.

Conduits manu militari à Yaoundé, ils sont jugés devant le tribunal militaire pour « insurrection » et « hostilité contre la patrie », et  risquent théoriquement la peine de mort.