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Cameroun-Présidentielle 2018 : Incarcéré à la prison de Kondengui, Bertin Kisop envoie 14 recours et demande l’annulation de l’élection

Le détenu mettant en cause la neutralité d’Elecam et le Conseil constitutionnel exige l’annulation totale du scrutin présidentielle du dimanche 07 octobre 2018

Ecroué pourtant à la prison centrale de Yaoundé Kondengui, Bertin Kisop, par ailleurs  président du parti Cameroon Party For Social Justice (CPFSJ) n’a pas manqué de déposer à lui seul 14 recours, apprend-on du journal Essingan N°127

Selon le tabloïde, Bertin Kisop accuse le RDPC, parti au pouvoir, d’être de connivence avec Elecam et le Conseil constitutionnel pour faciliter la réélection du président sortant Paul Biya, raison pour laquelle il demande l’annulation du scrutin du 07 octobre dans toutes les régions du Cameroun et au niveau de la diaspora. Le détenu exige également la suspension du RDPC pour « au moins 25 ans »

Conformément au code électoral, le conseil constitutionnel avait jusqu’à mercredi 10 octobre 2018 à minuit pour recevoir tous les recours

Le Conseil constitutionnel a déclaré jeudi, avoir reçu au total dix-sept recours dans le délai de soixante-douze heures imparti pour le contentieux électoral

Entre autres, Maurice Kamto, du MRC demande l’annulation partielle des opérations électorales dans les bureaux de vote de sept régions : Adamaoua, Est, Extrême-Nord, Nord, Nord-ouest, Sud et Sud-ouest. Raison invoquée, violation de certaines dispositions du Code électoral, ainsi que le « non-respect du retrait du candidat Akere Muna » qui a désisté en sa faveur à deux jours du scrutin.

Ou encore Joshua Osih du SDF qui lui sollicite « l’annulation totale de l’élection présidentielle du 07 octobre ». Ses arguments sont adossés entre autres, sur la violation de certaines dispositions de la Constitution et du Code électoral.