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Cameroun : « Si la marche, c’était de dire que le code électoral soit révisé, moi je n’y verrai aucun inconvénient »

Le Pr Mathias Eric Owona Nguini soutient que si les marches initiées par Maurice Kamto étaient pour la paix, il n’y trouverait aucun inconvénient.

Le leader du MRC s’est mis sur le dos une bonne partie de l’opinion, en appelant à de manifestations pacifiques dès demain 22 septembre, pour réclamer le départ de Paul Biya

Maurice Kamto insiste tant sur l’aspect « pacifique » des marches auxquelles il appelle, mais ses détracteurs voient en ça une « insurrection ».

Sur Royal FM, une radio privée qui émet depuis Yaoundé, la capitale politique, le Pr Mathias Eric Owona Nguini s’est encore exprimé sur cette actualité qui fait les choux gras de la presse.

Le politologue a affirmé que s’il s’agissait d’une marche militant pour la paix ou même pour la révision du code électoral, il la comprendrait. Pour le vice-Recteur en charge de la recherche, de la coopération et des relations avec le monde des entreprises à l’Université de Yaoundé II, cette manifestation qui vise à appeler le départ du pouvoir de Paul Biya  met le Mrc en marge des prérogatives dévolues à un parti politique de l’opposition.

«Si la marche, c’était de dire que le code électoral soit révisé, moi je n’y verrai aucun inconvénient, si c’était de dire que nous sommes pour la paix –encore que ça c’est de la démagogie-, je n’y verrai aucun inconvénient. Mais à partir du moment où ils disent que Biya doit partir, ce n’est plus pacifique, parce que le Président Paul Biya est un pouvoir constitué…Le rôle de l’opposant dans une démocratie représentative, n’est pas subvertir les institutions, c’est d’avoir une ligne politique qui met en question la ligne gouvernante, mais dans le respect du système institutionnel», a-t-il expliqué.

« Vous ne pouvez pas parler de marches pacifiques en disant que le but de la marche est de faire partir un pouvoir constitué, une autorité constituée, un personnage institutionnel, qui a acquis un mandat constitutionnel, un mandat électif, qui est l’expression souveraine du peuple camerounais. Laquelle élection a été sanctionnée par l’instance compétente en la matière, le Conseil Constitutionnel », a conclu le socio-politiste.