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Cameroun : tabassé par les chinois et jeté en prison pour avoir réclamé son salaire

La tentions est montée d’un cran entre ce compatriote camerounais et son employeur chinois dans une carrière à Fébé village, un quartier périphérique de la ville de Yaoundé.

Une dispute entre un travailleur camerounais et son patron chinois, sur le chantier d’une carrière, dans un quartier périphérique de la ville de. Ce n’est pas le premier incident dans cette carrière exploité par les chinois dans le mépris des droits sociaux de leurs employés.

Nos confrères de Cameroun 24 rapportent les faits

C'est malheureusement le drame que vit le jeune Mvondo Hervé, relate son frère cadet en pleur devant les portes de la prison centrale de Yaoundé Kondengui.

Le sieur Mvondo Hervé, recruté dans une carrière exploitée par des chinois à Fébé village, un quartier périphérique de la ville de Yaoundé, la capitale camerounaise, a été écroué la semaine dernière à la prison centrale de Yaoundé, dans un état lamentable.

Quelques jours plutôt, il a avait été copieusement tabassé par ses employeurs chinois, sous le regard impuissant de ses compatriotes, dans la carrière exploitée par ces derniers. Mvondo Hervé, qui s'était plaint des conditions de travail jugées esclavagistes, travaillant 22h/24, selon son témoignage, avait été licencié par son employeur chinois.

C'est en réclamant son salaire qu'il sera bastonné et jeté hors de la carrière. Refusant de céder à cette injustice, il reviendra au sein de la carrière pour réclamer son argent par tous les moyens. Les chinois vont faire appel au force de l'ordre qui vont l'incarcérer.

Une plainte sera déposé par les chinois et le procureur va choisir l'envoyer en prison, étant dans l'incapacité de payer une caution.

Son état de santé va s'aggraver en prison et il sera extrait, menotté sur un lit d'hôpital pour avoir quelques soins, relate son frère cadet, qui affirme que son grand frère est aujourd'hui à l'article de la mort et demande de l'aide. Rendu a FEBE pour avoir la version de l'employeur chinois, ces derniers ont refusé de parler à la presse et éconduit le reporter de cameroun24.