Après une semaine de grève des enseignants, les cours reprendront dès lundi prochain à l’université de Douala. C’est ce que révèle le SyNES de Douala au sortir de la concertation d’hier vendredi à laquelle ont pris part, le Préfet du Département du Wouri Joseph Bertrand mache, l’Administration de cette institution universitaire et les enseignants grévistes.
La période s’étendant de mardi 21 Novembre à demain dimanche, aura été une occasion de revendication de meilleures conditions de travail pour le SyNES et les enseignants de l'université de Douala.
La présence de joseph bertrand mache préfet du département du Wouri à cette concertation, aurait sans doute été d’une importance capitale dans la levée du mot de grève des enseignants, au regard des explications de Desmonds Eyango Djombi par ailleurs enseignant et Coordonnateur du SyNES qui s’est confié au microphone de radio équinoxe: « Mr le Préfet nous a écouté, nous avons échangé, il nous a promis de répercuter tout ce que nous avons dit à la plus haute hiérarchie, que c’était une grève d’interpellation c’est-à-dire ,nous tendions en réalité la main à la hiérarchie pour qu’elle reconsidère la position qui est la sienne depuis que nous nous plaignons», a-t-il déclaré.
Pour le coordonateur du SyNES, l’idée de grève s’explique par le fait que leurs réclamations n’étaient pas audibles lors qu’il dit ; « vous savez, on vous a dit que l’éventualité de la grève nous a été imposé, nous n’avons jamais voulu faire la grève. Mais parce que, notre voix n’était pas audible, nous avons pensé que la grève était un moyen ; c’est aussi un moyen républicain parce que tout a été encadré au plan du droit et au plan des procédures administratives ».
Ainsi, la motivation de la levée du mot de grève par le SyNES serait fortement due aux éventuelles promesses de l’administration et du Recteur au regard des propos de Desmonds Eyango : « Dès lundi, nous vaquerons normalement à nos préoccupations, l’administration nous a promis, Mr le Recteur que j’ai eu au téléphone hier nous a aussi rassuré que dès son arrivée, qu’il allait nous recevoir ; nous pensons et nous souhaitons que le dialogue franc et sincère va poursuivre avec cette fois des propositions concrètes »,a-t-il martelé.
