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Cameroun : Voici exactement ce qui a tué Jean Claude Tsila, le préfet du département de Mfoundi

Jean Claude Tsila,

Le préfet du Mfoundi est décédé hier mercredi 12 août, en début de soirée à l’hôpital général de Yaoundé où il était interné depuis quelque temps.  

La nouvelle s’est répandue hier en début de soirée à Yaoundé. Jean Claude Tsila, préfet du Mfoundi, haute figure du commandement territorial, venait de rendre son dernier souffle.

Rendu à 24 heures après, l’on en sait un plus sur les causes de la triste nouvelle. Le préfet du Mfoundi, selon lé média d’Etat la Crtv, venait de passer une semaine, interné au Centre des Urgences de Yaoundé (CURY), en raison d’une douleur qu’il ressentait dans l’une de ses jambes depuis le début du mois de juillet. Les examens avaient diagnostiqué une tumeur au niveau du cerveau. Ce cerveau qui était aussi entaché de sang. L’administrateur civil principal hors-échelle, âgé de 64 ans, n’a pas survécu.

Le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune dresse le portrait de l’illustre disparu

Jean Claude Tsila était à la tête du Mfoundi depuis 2010. Administrateur civil principal, il entame sa carrière dans la préfectorale après sa sortie de l’Ecole nationale d’Administration et de Magistrature en 1980. L’ancien préfet du Nyong- et- Mfoumou (2008-2010), titulaire d’une licence en droit, était également très actif dans le domaine du développement. Né le 5 septembre 1956 à Yaoundé, il était président de l’Association pour le développement de l’arrondissement de Soa dans la Mefou-et-Afamba et chef traditionnel d’Oboa. Il était commandeur de l’Ordre national de la valeur. Ferme, rigoureux mais pondéré et affable, le défunt préfet du Mfoundi était en première ligne dans la riposte contre le Coronavirus à Yaoundé. L’on se souvient notamment qu’il a engagé un vaste contrôle du port du masque dans les lieux de grand brassage, par les citoyens de la capitale politique. Il a également engagé un combat contre le désordre urbain et la circulation anarchique des transporteurs par motos dans le périmètre urbain. Jean Claude Tsila a également eu un droit de regard vigilant sur l’encadrement de la police municipale de la Communauté urbaine de Yaoundé. Il s’y est notamment distingué en prenant la décision de suspendre les activités de cette organisation pour un mois, conformément à la réglementation en vigueur. Pour la presse, il était un « bon client », toujours accessible et prompt à apporter des éclairages aux activités qui relevaient de son ressort de commandement. Il était marié et père de huit enfants .