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CAN 2021 : Aubameyang et ses coéquipiers exigent à l’Etat gabonais la somme de 3,8 milliards de F CFA pour une qualification en quarts de finale

3,8 milliards de francs CFA, c’est la somme astronomique qui aurait été exigée par les Panthères du Gabon au titre de primes de qualification en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can). La Présidence et le Gouvernement ont au final imposé un autre système de rémunération avec des primes aux montants réduits jusqu’aux quarts de finale.

C’est l’hebdomadaire Jeune Afrique qui est à l’origine de ces révélations. Selon un document de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) intitulé « Can 2021 proposition de primes par l’encadrement technique des Panthères », que l’hebdomadaire panafricain s’est procuré, le montant réclamé par les joueurs de la sélection dépasse tout bonnement l’entendement.Les joueurs de la sélection gabonaise ont exigé des « primes de regroupement (855 millions de FCFA), par match gagné en phase de groupe (1,32 milliard de F CFA) puis pour les huitièmes de finale (550 millions de F CFA) et les quarts (1,1 milliard de F CFA) », écrit Jeune Afrique.

Des primes supérieures à cinq fois la moyenne des autres équipes africaines

Et l’hebdomadaire de poursuivre :« L’appétit des membres de la sélection – les joueurs, le staff, le sélectionneur (Patrice Neveu) et le manager général (Pierre François Aubameyang, le père du joueur Pierre-Emerick) –est sans limites. Ils exigent ainsi la somme astronomique de 3,8 milliards de F CFA pour une qualification en quarts de finale, soit cinq fois la moyenne des autres équipes africaines et plus que le montant attribué par la CAF au vainqueur de l’épreuve ! Autre exigence incongrue : le staff, y compris les intendants et les kinésithérapeutes, demande la même somme que les joueurs et, pire encore, le sélectionneur et le manager général, eux, exigent le double », révèle Jeune Afrique.

« Face à ces demandes démesurées, le Gouvernement et la Présidence ont proposé un autre système de rémunération. Notamment des primes moins importantes pour l’encadrement technique et médical et des montants globaux revus à la baisse jusqu’aux quarts de finale. En revanche, si les Gabonais allaient plus loin dans la compétition, une partie du cash price donné par la Caf serait distribuée directement aux membres de la sélection ». Une décision à laquelle les joueurs se sont finalement pliés puisqu’ils ont accepté de quitter Dubaï et rallier le Cameroun pour prendre part à la compétition.

Le non d’Ali Bongo Ondimba

Au moment où le pays traverse une une passe économique difficile en raison de la pandémie de Covid-19, on aurait pu espérer de la part des joueurs gabonais un peu de compréhension et de solidarité avec la population qui a consenti beaucoup de sacrifices. Las, n’eut été l’intervention d’Ali Bongo Ondimba, c’est le contribuable gabonais qui, une fois de plus, aurait été mis à contribution pour une équipe qui n’a pas toujours, loin s’en faut, été exemplaire, sur le terrain comme en dehors.

 

 

Aprnews