L'édifice se dresse majestueusement au quartier Ngalane en attendant une éventuelle inauguration, prévue autour de la 1ère quinzaine du mois de novembre de cette année a précisé le Ministre de la santé publique Manaouda Malachie en visite de travail ce vendredi, 22 novembre 2021 à Ebolowo 'o.
Le 9 décembre 2014 à l'occasion d'un conseil ministériel, le Président de la République son excellence Paul Biya lançait le Plan Triennal d'Urgence ou Planut. Un vaste programme de construction et d'équipement dans un délai de 03 ans des hôpitaux de référence dans 08 chefs-lieux de régions exceptés Douala et Yaoundé. 6 ans plus tard arrivé au mois d'octobre 2021, le Centre Hôspitalier Régional d'Ebolowa oeuvrage réalisé par l'entreprise Alliance construction, d'un coût de 150 milliards FCFA était livré mais pas encore rentré dans sa phase d'exploitation optimale malgré une mise en fonction partielle et la nomination à sa tête d'un Directeur par Intérim en la personne du Dr Ekono Michel.
La visite de travail du Ministre de la santé publique et du représentant de la banque mondiale tombait donc à pic après celle du 28 mai dernie à l'effet de mesurer l'état d'avancement des travaux de construction et d'équipements de cet hôpital de référence à vocation mère-enfant. Une visite de travail qui laissait présager selon ses propres projections l'inauguration dans les prochains jours, c'est-à-dire d'ici la 1 ère quinzaine du mois de novembre sauf glissement de date bien sûr auquel nous sommes habitués de la mise en service officiel de cet hôpital de référence.
<< Il me souviens que j'étais ici il y'a quelques temps pour voir l'état d'évolution des travaux de construction du CHR d'Ebolowa et à l'occasion, les travaux ayant été suffisamment avancé, j'avais demandé que certains services commencent à fonctionner en prélude à l'inauguration prochaine par le PM >>
Sur place, les travaux d'infrastructure étaient terminés ou du moins le gros œuvre. Ils étaient d'assez bonne qualité malgré les murs lezardés par endroit et des problèmes d'étanchetés qui laissaient transparaître des fuites d'eaux. Les équipements bio-médicaux étaient livrés et installés. Un matériel haut de jeu sinon l'un des meilleurs en Afrique centrale et le personnel affecté à son utilisation en formation.
Toutefois, sur les lieux on remarquait aisement la présence d'un personnel déjà en fonction. Il s'agissait de 51 agents de l'état dont 44 prestataires de soins, 6 médecins généralistes, 4 chirurgiens chirurgiens, 3 sages-femmes et 8 techniciens de laboratoire. Parmi les services ouverts et déjà fonctionnels figuraient l'imagerie médicale, la kinésithérapie, le laboratoire, la pharmacie, les consultations de neurologie et en médecine générale et bien sûr la morgue. Les services de gynécologie, la gastro-entérologie, la pédiatrie, et la chirurgie n'étaient pas encore fonctionnels et les infirmiers en nombre insuffisant.
Cependant, des soucis étaient perceptibles s'agissant de l'absence du matériel roulant (ambulances et véhicules de liaison), la ressource humaine manquait et l'hôpital ne disposait pas encore de statut juridique. On notait aussi l'absence du matériel informatique et d'un régisseur des recettes. Toutes ses inquiétudes du personnel dirigeant ont reçu les assurances du minsanté qui a promis y apporter des solutions dans un bref délai y compris la dotation spéciale de 500 millions pour assurer le fonctionnement de cet hôpital qui nous l'esperont rendu efficace et complète sont opérationnalisation .
Une offre de santé au dessus de la moyenne nationale avait souligné le Gouverneur de la région du sud Félix Nguélé Nguélé en insistant sur la sécurité des lieux et de la propreté aux alentours qui était parfois envahie par des hautes herbes qui servaient d'abris aux hérissons , des serpents et autres petits rongeurs sans parler de cet engin abandonné à l'entrée même du Centre Hôspitalier Régional.
