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Affaire Cyrus NGO’O : Misères et grandeurs du Cabinet Atou

Transmis tel que lu sur le net

Lazare Atou, promoteur du cabinet éponyme a toujours affronté la justice. Ses prétendus « godasses » ne sont que leurre. Notre enquête

En septembre 2009, alors que son implication dans le détournement des fonds dans le scandale de l’Albatros – du nom du Boeing 767 loué en 2003 pour servir d’avion présidentiel- est avéré, Yves Michel Fotso, alors patron de la Camair (2000-2003) sort le joker : Une grande interview animée par 03 journalistes émérites de l’heure. L’objectif est de dire « sa part de vérité ». Il est interpellé Effet boomerang. Il est interpellé quelques jours plus tard et jeté en prison. Cyrus Ngo’o, actuel Dg du Port autonome de Douala en pleine tourmente judiciaire au TCS vient lui aussi de commettre un communiqué de 04 pages pour « donner sa version des faits » après avoir été auditionné pendant dix heures de temps à la police judiciaire du Tribunal criminel spécial. Dans ses explications, le Dg du PAD vien son communiquant indexe clairement le cabinet Atou comme étant à l’origine de ses malheurs. Pis encore, ce cabinet, dont le patron est Lazare Atou est présenté comme un « intouchable, un puissant qui bénéficierait des appuis du Garde des sceaux. La vérité est tout autre. Le gestionnaire des actifs résiduels des ex ONCPB, ONPC, REGIFERCAM n’est pas « immunisé » contre le système. En 2008, un Juge, le magistrat Mbeula Louis, Juge d’Instruction auprès du TGI de Douala, a ordonne la détention de M. ATOU LAZARE après des allégations de détournement des derniers publics.

Les enquêteurs vont se rendre compte plus tard qu’il s’agissait d’une cabale montée contre le cabinet Atou et son promoteur. Il sera libéré, et ironie de l’histoire, ceux qui avaient monté cette histoire (une dénonciation) étaient les vrais pilleurs du domaine foncier de l’Etat et seront emprisonnés (l’expert Tchakui mort en détention) et Essimi Menye en fuite. Dans un message porté signé le 19 mars 2018 du commissaire divisionnaire Jean Marie Ndie Ngah, l’on apprend que sur instruction du Délégué général à la Sûreté nationale, des personnalités sont interdites de sortie du pays. Jean Jacques Ndoudoumou, Louis Max Ayina Ohandja, et Edmond Mballa Elanga et surtout un certain Lazare Atou. Il est à noter qu’au moment de cette interdiction, Laurent Esso, est bel et bien ministre de la Justice Garde des Sceaux (M Atou est souvent présenté comme le filleul du Garde des sceaux). Selon nos sources, le promoteur du cabinet Atou a pris plus de 03 ans pour laver son honneur ternir par cette dénonciation et qui avait abouti à cette interdiction de sortie du territoire.

Lynchage médiatique

Il y’a eu des opérations de lynchages media du cabinet et de son promoteur ‘interview à charge d’un certain Nkodo Ze par Ananie Bindzi pendant prés de 03 heures sur Canal 2, les communiqués de presse de plusieurs Mindaf traitant le cabinet Atou de tous les noms…Face à cet acharnement, comme stoïque, jamais le gestionnaire des actifs résiduels n’a jamais ameuté l’opinion « il se bat toujours au niveau de la justice et dans les couloirs de l’administration pour obtenir gain de cause… » Explique un ex collaborateur de ce cabinet. Si on ajoute à ces quelques faits les victoires et échecs subis dans le cadre des procédures judiciaires initiées contre ceux qui ont bradé le patrimoine des entreprises publiques liquidées, on conclut comme cet Avocat à Douala « Le cabinet Atou n’est pas le Dieu qu’on présente. Ceux qui lui trouvent des entrées facile chez le garde des Sceaux se trompent énormément ». Sur la réaction du cabinet Atou après la sortie du communicant du PAD, recueillis par le confrère de Mutations, Lazare Atou dit « Nous avons porté cette affaire devant les juges par dénonciation écrite et signée de ma main. Je m’abstiens donc de vagues commentaires, au risque de ressembler à ceux qui s’agitent et croient échapper à la justice au moyen d’une manipulation systématique et organisée des organes de médias. Mais la presse camerounaise a de l’expérience. » D’ailleurs, et comme le conseille un journaliste « Cyrus Ngo’o doit garder ses explications pour le TCS. Il doit affronter la justice en ayant confiance en lui et en la justice. Voila verser ses turpitudes sur une autre personne ne va assurément pas l’aider… ». C’est une affaire à suivre

 

 

Emma Dounguia avec WEEK END

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