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Cameroun : Paul Biya, le Sphinx, est de retour

Transmis tel que lu sur le net

Après plusieurs annonces, après plusieurs fausses alertes, après plusieurs rumeurs, finalement le président Paul est retourné au pays natal le 16Août dernier.

Ce jour-ci là, sous un ciel poivre-sel, il est 16H45 minutes lorsque le Boeing 737-200 ayant à son bord le couple présidentiel foule le tarmac de l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen. Le temps des manœuvres et le Président de la République apparaît en haut de l’échelle de coupée, arborant un masque de protection contre le coronavirus, un symbole, un message fort pour rappeler à ses compatriotes que la pandémie est toujours parmi nous. Le Président Paul Biya, suivi de Madame Chantal Biya, arborant également un masque, va descendre de l’échelle d’un pas solide et sûr. Dès qu’il foule le tarmac pour sacrifier au rituel de salutation des corps constitués, il lance « me voici revenu ». Ouf, il était temps !
Partir du Cameroun le 11 Juillet dernier, le séjour privé du couple présidentiel à Genève en Suisse n’a pas été de tout repos. Il a été même parfois tumultueux et rebondissant. Le 17 Juillet déjà, en guise de bouquet de fleurs de bienvenue, quelques compatriotes de la diaspora zélés et mal intentionnés ont assiégé les alentours de l’hôtel Intercontinental où logeait le couple présidentiel, avec pour ferme intention d’y déloger le chef de de l’Etat. Heureusement, mal leur en a pris.

Ils ont été refoulés énergiquement et lessivés abondamment par des jets d’eaux et des gaz lacrymogènes de la police suisse, fatiguée de leur habituelle sale besogne. Ayant perdu la queue entre les jambes la bataille de la rue, ils se sont réfugiés dans les réseaux sociaux et ont investi les claviers pour pondre des messages et des vidéos haineux, diffamatoires, insultants et antipatriotique vis-à-vis de l’illustre Président de la République et son régime. La pilule mensongère étant dure à avaler par de nombreux camerounais avisés, ils ont alors sorti de nulle part le check-up, le bilan de santé du président Paul Biya : « Il a le diabète, le cancer, la prostate, la maladie de l’Alzheimer, l’hypertension, etc. », ont-ils écrit. Avec une liste de maladies aussi longue qu’une rame de métro, c’est à se demander si le concerné vit encore, s’il respire encore un tantinet! Cerise sur le gâteau, c’est cette vidéo de plus de 12 minutes savamment et délicatement montée qui a annoncé la mort imminente du chef de l’Etat et qui préparait les camerounais, surtout les Bulus-Betis, à vivre la vengeance, les temps durs, la frustration refoulée pendant 39ans des autres ethnies, surtout celles du Nord après le 6Avril 1984.

Les auteurs de cette machination sont vraiment prêts à faire feu de tout bois. Diviser les camerounais pour mieux prendre le pouvoir est leur ambition démoniaque. Mais c’était mal connaître les Camerounais épris de paix et de vivre-ensemble. Ils étaient trop sûr qu’après 35 jours, le président Paul Biya allait être contraint par «  Sa maladie imaginaire » a passé plus de 40jours hors du pays. Ce qui constitutionnellement devait déboucher illico presto sur le constat de la vacance de pouvoir et semer le chaos tant souhaité par ses apprentis sorciers, ces pécheurs en eaux troubles.
Malheureusement pour eux, le président Paul Biya est rentré au pays sur ses deux pieds, droit dans ses mocassins, poitrine bombé, épaules carrées, visage reluisant, regard vif, pétant une forme incroyable. Tel un Sphinx, sa prestance à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen ce 16 Août-là a laissé pantois les sceptiques, apportant un cinglant démenti sur sa méforme. Et pour s’en convaincre, le 18 Août 2021, il a présidé avec tact et doigté le sommet extraordinaire virtuel des chefs d’Etat de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). En tant que président en exercice, Paul Biya a particulièrement invité ses pairs à resserrer les rangs pour sortir la sous-région des turbulences causées par les crises économique, sécuritaire et sanitaire qui restent une menace sérieuse pour les projets de développement de la communauté. Et qui a dit que le Nnom Gui est fatigué et mourant ? Silence, s’il vous plaît, il tourne encore… !

 

 

Malcom Barnabé PAHO

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