×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Comment donner du pep à la musique traditionnelle!

Revitaliser la musique traditionnelle ivoirienne et sa richesse symphonique à travers le numérique. Impliquer la jeunesse tout en exportant ladite culture.

Comment revitaliser la musique traditionnelle ivoirienne à l'ère du numérique ?

Le développement technologique a profondément impacté tous les secteurs de la vie. Même s’il a introduit de nouvelles valeurs ainsi que de nouvelles technologies, il a particulièrement été disruptif pour de nombreux secteurs, notamment la musique. Son rôle dans la pérennisation des sons et des rythmes indigènes est un véritable défi pour la société, surtout en Côte d’Ivoire. Alors, comment mettre à profit le numérique pour revitaliser le secteur musical traditionnel ivoirien ? Quels sont les points essentiels à prendre en compte pour une pérennisation de la culture locale ?

La Côte d’Ivoire et son paysage musical diversifié

La Côte d’Ivoire est l’un des rares pays d’Afrique francophone à proposer de la diversité dans sa musique traditionnelle. Chaque groupe ethnique s’identifie en promoteur d’une culture diversifiée où résonnent rythmes, instruments et mélodies exceptionnelles. Alors que dans le nord du pays résonnent les sons enchanteurs des balafons, dans l’ouest frémissent les rythmes énergétiques du djembé. Au-delà du fait que chaque tradition musicale soit un simple divertissement, elle symbolise également la célébration de leur histoire, de leur culture. Cependant, avec la montée des genres contemporains et surtout l’influence de la culture occidentale, ces formes musicales ont tendance à disparaître.

Les défis de l'ère numérique

Quand on voit les changements occasionnés par le numérique dans certains secteurs, on se rend bien compte de son importance. D’ailleurs, grâce à elle, on peut profiter des nouvelles promotions Melbet en 2024 sans se prendre la tête. Cela représente un atout majeur pour les parieurs à la recherche de nouveautés. En ce qui concerne l’industrie musicale, cela apporte un vent de fraîcheur, mais à quel prix ? Quand on jette un coup d’œil aux genres populaires tels que l’afrobeat ou encore le hip-hop, on se rend très vite compte que les formes musicales locales et indigènes sont laissées pour compte. De plus, la nouvelle génération trouve cette forme de musique moins attrayante. Relevons également l’absence d’une bibliothèque numérique mettant en lumière ces formes de musique ou qui en fait la promotion. Tous ces facteurs concourent au déclin de la musique traditionnelle ivoirienne. Du coup, sans un effort délibéré, ce riche patrimoine risque de tomber dans l’oubli.

La promotion de la culture musicale à travers les plateformes sociales

Les réseaux sociaux sont devenus un excellent moyen pour promouvoir un produit ou un service. Leur implication dans l’ascension des talents musicaux n’est plus à prouver. C’est donc un excellent outil dont on pourrait se servir pour redonner vie à la musique traditionnelle ivoirienne. On peut citer :

  • Les plateformes numériques.
  • Les médias sociaux.
  • Les services de streaming.

Les artistes, défenseurs de la culture ivoirienne, peuvent donc atteindre des publics bien au-delà des communautés locales. Ils peuvent se connecter à la diaspora ivoirienne ainsi qu’aux amateurs de la musique urbaine. Notons que le numérique a également un rôle crucial à jouer dans la documentation et l’archivage de la musique traditionnelle. Elle pourrait ainsi la préserver pour les générations futures.

Quel est le rôle de la nouvelle génération ?

La Côte d’Ivoire, au fil des années, est devenue le berceau de nombreuses stars africaines francophones. Ceci s’explique par le fait que les jeunes sont plus ouverts à la musique du monde. Comme tel, il ne fait pas de doute que la musique urbaine va rapidement s’installer dans la culture musicale ivoirienne. Pendant que les genres tels que le rap, le coupé-décalé et bien d’autres encore sont dans toutes les bouches ceux qui concernent la tradition sombrent dans l’oubli total. Toutefois chacun d’eux bénéficie paradoxalement de beaucoup de support venant des jeunes se lançant sur les défis des réseaux sociaux. Mais qu’en est-il donc de la musique traditionnelle ? Rien n’est fait pourtant. Il faut alors penser à impliquer et éduquer cette jeune génération afin qu’elle puisse perpétuer cette culture musicale traditionnelle Par ailleurs, il faudra montrer à la jeunesse que leur patrimoine musical est tout aussi important que leur éducation scolaire. En outre, cela exige des parties intéressées dans ce domaine en particulier, une mise en place de programmes pour combler le fossé qui existe entre ces deux univers musicaux Par ailleurs il serait nécessaire également montrer aux jeunes gens que leur héritage musical est aussi crucial que leurs études scolaires. Ajoutons également l’importance des plateformes numériques comme centre de ressources. Elles peuvent offrir par la même occasion un accès illimité à des enregistrements historiques, des vidéos pédagogiques et bien plus encore.

Collaborations et fusions

Pour revitaliser la musique traditionnelle, il faut avant tout une collaboration et une fusion des rythmes et des genres. Cette stratégie, inscrite comme l’une des plus prometteuses, a déjà fait ses preuves dans de nombreuses contrées, notamment au Bénin avec des artistes comme Sagbohan Danialou, Angélique Kidjo. D’ailleurs, quand on voit cette dernière et ses tournées dans les pays anglophones, on se rend compte qu’elle ne sombre guère dans le mimétisme. Et s’il doit y avoir des collaborations, elle s’assure de faire la promotion de sa langue maternelle. L’objectif est de créer des sons novateurs, des rythmes dansants qui peuvent trouver écho auprès de la jeunesse. C’est donc dans cette optique que doivent s’inscrire les artistes traditionnels ivoiriens afin de préserver l’essence de cette culture musicale traditionnelle.

Quel rôle pour la diaspora ivoirienne ?

La promotion de la musique n’est pas seulement le rôle des autochtones. C’est en cela que la diaspora pourrait être utile. En effet, grâce aux plateformes numériques, les Ivoiriens vivant à l’étranger peuvent partager leur patrimoine culturel avec les autres communautés. Les médias sociaux dédiés à la cause peuvent également favoriser ce partage. L’objectif est de rendre accessible la culture ivoirienne à plus de monde.

En définitive, la revitalisation de la musique traditionnelle ivoirienne passe avant tout par la valorisation des acteurs de ce secteur. Elle doit également inclure une politique de promotion locale ainsi qu’internationale. Cela doit être à travers les différents canaux numériques ainsi que l’implication de la diaspora ivoirienne.