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Crise Anglophone : Un militaire meurt découpé à la machette à Galim

L’Armée camerounaise a été la cible mardi, d’une embuscade tendue par les terroristes séparatistes, à Galim dans la région de l’Ouest, font savoir de sources administratives.

Les sécessionnistes passent à exécution leur menaces de troubler la CAN actuellement en cours au Cameroun. Le 25 janvier dernier, ils sont sortis de l’Etat fictif qu’est l’Ambazonie qui englobe les régions camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, pour aller opérer dans la région de l’Ouest, qui accueillait les équipes logées dans la poule B. Dans cette incursion, les séparatistes ont tendu une embuscade aux soldats de l’Armée régulière. Selon les autorités administratives, un soldat a été tué et plusieurs autres blessés.

« Les soldats qui effectuaient une patrouille motorisée à Galim, localité limitrophe avec la région du Nord-Ouest, sont tombés dans une embuscade des séparatistes. Un soldat a été décapité à la machette, sa tête et son arme ont été emportées. D’autres soldats ont été aussi blessés », explique le Gouverneur AWA FONKA Augustine.

Les séparatistes, auteurs de cette tuerie, ont revendiqué l’attaque en publiant une vidéo tournée lors de l’exécution. Dans l’enregistrement, ils déclarent : « Nous sommes venus du Nord-Ouest en mission spéciale à l’Ouest pour finir avec vous. Notre mission est accomplie, donc nous rentrons chez nous ».

Soulignons que les faits surviennent au moment où le Cameroun abrite la Coupe d’Afrique des nations de Football (Can) 2021. La région dans laquelle l’assassinat a été commis logeait la poule B composée du Sénégal, de la Guinée, du Zimbabwe et du Malawi. A l’approche de la Can, réagissant aux menaces de troubles lancées par les sécessionnistes, le gouvernement camerounais a renforcé les mesures sécuritaires dans les régions en crise depuis 2016. Ce dispositif est d’autant plus renforcé dans les zones où les délégations résident et où les matches se disputent.