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Droit de l’homme: Le calvaire des sans papiers Camerounais en Guinée Équatoriale.  

Le rapport du Dg du cabinet Queen Mother Consultancy (QMC), représentante de la Fédération Panafricaine des Associations et Clubs de l'Union Africaine pour les Pays de la Zone Schengen (Fepac/UA-UE) Caroline Ngo Mbamseck Bayiha qu'accompagnait les humanitaires de la Coheb International Chaplains (CIC) s'est vérifié ce samedi 29 octobre 2022 au poste frontalier de Kye-Ossi lorsqu'il était 14 heures et 48 minutes avec l'arrivée du 1er convoi de 120 rapatriés volontaires en provenance de Bata, la capitale Équato-Guinéenne sous l'escorte du consul Camerounais Richard Etoundi en personne.

Victime de coups et blessures, de tortures et de spoliation, la crise humanitaire que vivent les ressortissants Africains et partant les Camerounais en Guinée Équatoriale est pour du moins alarmante. Elle devrait être connue de tous.

En effet, la politique d'immigration mise en oeuvre par les autorités Équato-Guinéenne ces dernières années s'était endurcie accasionnant même la construction d’un mur de séparation à sa frontière avec l’état voisin du Cameroun. De crises en crises, des heurts et des expulsions en masse se sont succédées sans autre forme de procès en violation totale des conventions de Viennes et des lois internationales sur le rapatriement des personnes en situation irrégulière.

Des Ongs et des mouvements de défense des droits de l'homme s'étaient indignés à ce sujet apportant de nombreuses preuves sur les crimes et les exactions commises envers des femmes enceintes, ainsi que des enfants sans toutefois oublier les expulsions sommaires mais rien qui avait contraint le regime de Yaoundé à prendre des pleines mesures quand bien même des accords sur la libre circulation et le passeport Cemac était en vigueur.

La fermeture de la frontière dans la partie Équato-guinéenne depuis de nombreuses années était là pour le confirmer et puis la décision de rapatrier tous les ressortissants illégaux sur son territoire avant les élections générales prévues au mois de novembre de cette année était entrée depuis jeudi 20 octobre 2022 dans sa phase répressive après qu’une rencontre entre le ministre des affaires étrangères et de la Coopération Équato-Guinéen d’une part et les Ambassadeurs des pays accrédités d’autre part s’était tenue à Malabo avec en filigrane l’opération de nettoyage systematique des ressortissants Camerounais en majorité avec ou sans carte de résidense.

C’est donc l’un de ces convois de rapatriés volontaires, 120 au total, qu’une mission humanitaire de la Coheb International Chaplains, la branche du Camerounaise en provenance de Yaoundé et des bénévoles de la Croix Rouge avaient reçu au commissariat de la police de l’émi-immigration de Kye-Ossi. L’opération avait consisté à la prise en charge des cas de maladies et autres sevices corporelles, à l’ecoute et au soutien psychologique des rapatriés volontaires y compris le volet alimentaire.

Des femmes enceintes, des enfants et des blessés parmi des personnes bien portantes rejoints dans la même journée par 2 autres vagues de compatriotes Camerounais expulsés et conduit manu militari au poste frontalier de Kye-Ossi après 3 jours passés en cellule. Une enquête était d'ailleurs en cours pour établir les responsabilités des uns et des autres mais pour l'heure c'était l’enregistrement de ces personnes en majorité de l'Ouest Cameroun et du Noso ainsi que l’évaluation des prejudices subis en vue d’un rapport final à adresser aux autorités Camerounaises pour être transmis à l'Onu.

En attendant, un autre convoi de rapatriés volontaires était annocé pour la journée de dimanche 30 octobre 2022 mais la situation demeurait assez confuse et tendue entre Yaoundé et Malabo et même q'une enveloppe de 125 millions FCFA avait été accordé aux rapatriés par le Président de la République Paul Biya pour faciliter leur évacuation.