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Fête nationale de l’unité : Pourquoi le MRC veut défiler ?

Le parti de Maurice Kamto s'offusque de sa mise à l'écart par les autorités, lesquelles ont restreint la participation aux formations politiques représentés au Parlement.

Comme en 2022, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC ) ne prendra pas part au défilé du 20 mai prochain. Pour cette 51ème édition, seuls les partis politiques représentés au Parlement sont autorisés à parader devant le président de la République sur le Boulevard du 20 mai à Yaoundé. Il en est de même dans les grandes villes du pays. Une situation qui horripile le parti de Maurice Kamto.

 
 

Dans une résolution du directoire signée du 3 mai 2023, le secrétaire général adjoint, Roger Justin Noah, fait le constat amer de sa « mise à l'écart délibérée (...) du défilé du 20 mai par les autorités dans les principales villes du pays ». Mais contrairement à l'année dernière, le MRC  tient à être présent. Raison pour laquelle le directoire « autorise les responsables locaux des organes de base du MRC  dans l'arrière-pays (...) à organiser la participation du parti au défilé du 20 mai 2023 partout où l'autorité administrative le leur permet ». 

 

À la question de savoir cependant pourquoi le MRC , habituellement prompt à boycotter tout ce qui est lié au pouvoir de Yaoundé, fait feu de tout bois pour parader devant le président Paul Biya que Maurice Kamto estimait pourtant comme un président mal élu, il y a derrière comme une odeur de regret de la politique de la chaise vide. « Nous avons choisi de ne pas servir de sparring-partner au régime en place pour plonger le Cameroun dans une situation d’incertitude et de confusion. Ce régime va assumer seul l’échec ses plus de 40 ans de règne.

C’est pour cela que nous avons décidé de ne plus mener d’action pouvant servir de prétexte pour l’instauration de la violence », réagit Joseph Emmanuel Ateba de la cellule de communication du MRC . Et d'ajouter : « Nos actions aujourd’hui portent essentiellement sur les batailles concernant l’alternance à savoir les inscriptions sur les listes électorales, la surveillance de la prise en compte effective de ces inscriptions et la surveillance des résultats des votes le moment venu », explique-t-il. D'ailleurs s'agissant des prochaines échéances électorales, le président du MRC ,  Maurice Kamto, a récemment exprimé clairement son intention de participer à l'élection présidentielle, normalement prévue en 2025.

 
Mutations