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Hôpital Général de Yaoundé : Des malades aux abois à l’Hémodialyse

Ils ont exprimé leur ras-le-bol hier matin à travers un mouvement d'humeur qui a pris en otage tout l'hôpital jusqu'à la circulation qui était perturbée à cause de la route expressément barrée par ces malades d'insuffisance rénale déchaînés. Ils s'insurgent contre la démagogie et ces promesses non tenues du Ministre de la santé publique, les machines d'hémodialyse ne fonctionnent pas, pas de médicaments, pas de sang et finalement trop de décès. Trop c'est trop !

Tout a commencé hier matin avec un coup de fil passé très tôt à l'Activateur. L'interlocuteur à l'autre bout du fil serait l'un des manifestants, il demandait à L'Activateur de bien vouloir venir apporter son assistance médiatique à une grève des malades de l'hémodialyse en cours à l'hôpital général, en vue de la relayer intensément comme cela a été fait à la radio hier et par voies des réseaux sociaux. À la question de L'Activateur de savoir ce qui n'a pas marché, l'interlocuteur répond furieusement : "Vous saurez tout sur place, trop c'est trop ! D'ailleurs, nous on a déjà bloqué la route. Aucune voiture ne circule plus. À L'Activateur de lui demander si c'est vraiment une solution, l'interlocuteur anonyme a raccroché au nez. C'est la où l'homme des frappes chirurgicales a compris que la situation est hautement confuse et qu'il fallait impérativement se déporter sur les lieux de toute urgence.

En effet, sur les lieux, la route qui passe devant l'hôpital général était obstruée par ces manifestants qui avaient "signé l'indien" en prenant d'assaut l'hôpital général et la route qui passe juste devant, qu'ils avaient expressément barré pour se faire entendre. L'Activateur a dû abandonner son véhicule à la fabriqué Ngousso, pour emprunter une moto afin de pouvoir arriver sur les lieux. Les malades d'insuffisance rénale étaient en effet sur scène et dans une colère noire. Des cris d'orfraies et des grincements de dents de ces manifestants retentissaient jusqu'au palais d'Étourdi, non loin de la scène. Le Chef de l'État a immédiatement été informé du malaise. Ces malades aux abois étaient subitement devenus incontrôlables, rien ne pouvait plus les arrêter, même pas les forces de maintien de l'ordre qui ont peut-être pu rétablir la circulation, mais après une bonne négociation avec ces malades.

À la question de savoir ce qui n'a pas marché, il se trouve que les ces malades ne sont véritablement pas pris en charge à l'hôpital général de Yaoundé, toutes les machines d'hémodialyse sont en panne, pas de sang, pas de médicaments, trop de décès...Ce qui énerve même ces manifestants c'est la démagogie et la roublardise du Ministre de la santé publique. À la dernière tentative de grève à cause des machines en panne à l'hémodialyse, le Ministre de la santé publique était venu calmer les manifestants en les promettant d'acheter dans les plus brefs délais, des machines neuves pour l'hémodialyse ainsi que tout le nécessaire pour la prise en charge des patients d'insuffisance rénale. Jusqu'ici, rien n'a été fait. Les malades auraient été roulé dans la farine par un boulanger.

Selon un personnel de santé sur place et qui a requis l'anonymat, "Le problème n'est pas au niveau de notre top management. Ces malades en furie sont fatigués des promesses non tenues de notre Ministre de la santé publique.

Au Ministère de la santé publique, silence radio, personne n'ose dire quoique ce soit à la presse, même en off. Le spectre du Covidgate plane encore dans ce département ministériel. Certains ont hâte de voir leur ministre en prison, les privilégiés égrainent silencieusement le chapelet pour que ce mauvais vent passe et que Manaouda Malachie vienne trancher les têtes de ceux qui voulaient le voir déchoir. Entre-temps, les malades de l'insuffisance rénale sont aux abois à l'hôpital général de Yaoundé.

Affaire à suivre...

Engelbert Mfomo, L’Activateur