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Hôpital Régional de Bertoua : Un patient fait passer un mauvais quart d’heure au personnel négligent

Il s'agit d'un certain Idriss Confiance Mbé, Inspecteur du Trésor promotion 2015 à l'Enam et Directeur de la dépense au Trésor à Yaoundé.

Il a craqué suite à la négligence du personnel de cet hôpital, qui dit-on, tardait à prendre en charge un Coréen exploitant minier au nom de Mr Park, ce dernier a été transporté de toute urgence Dimanche dernier, par son ami fonctionnaire du trésor en possession légale d'une arme létale de protection individuelle bien armée qu'il aurait très tôt fait de pointer sur la tempe du Dr. Manga qui, selon l'inspecteur du trésor, se prenait pour le nombril du pape au point de laisser mourir le coréen d'autrui.

L'on a toujours décrié avec rage, le degré de négligence du personnel soignant de nos hôpitaux publics. C'est grave avec ces médecins et infirmières d'un autre genre, qui mettent l'argent au-dessus de la santé qui pourtant, n'a pas de prix.

Selon des sources concordantes, c'est vers 18h qu'un véhicule personnel faisait son entrée dimanche dernier à l'hôpital régional de Bertoua, ayant à son bord un Coréen bien connu dans le secteur minier au Cameroun et sous le nom de Mr Park et visiblement dans un état de santé alarmant. Il est transporté dans son véhicule par son ami, un certain Idriss Confiance Mbé, inspecteur du Trésor en service dans la région du Centre. L'hôpital sera donc mis en branle pour sauver Mr Park. Quelque chose de bizarre va se passer. À chacun son témoignage...

Selon Idriss Mbé, "Je suis arrivé avec Mr Park dans un état critique à l'aide de son véhicule. Une fois à l'hôpital, c'est dans ce véhicule que le médecin décide de prendre en charge Mr Park dans une négligence incompréhensible. Malgré mes supplications multiples invitant le médecin à trouver un local décent pour ce patient. J'ai sorti mon arme mais je ne l'ai pas pointé sur le médecin. C'est alors qu'il a accédé à requête. Malheureusement, il était trop tard."

Selon le Docteur Manga qui dément catégoriquement cette version des faits tout en jurant sur son serment d'hypocrate, "Le patient était déjà décédé dans le véhicule."

Un témoin de la scène qui a requis l'anonymat déclare: "Il n'y a pas une grande différence entre sortir l'arme et la pointer sur un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions. Tout ceci concours à des menaces."

Selon Hughette Nguele Meke, Directrice de l'hôpital régional de Bertoua, "Ils sont arrivés à l'hôpital bruyamment. Deux médecins de garde sont allés aux nouvelles. Mr Park était décédé avant son entrée à l'hôpital. On leur dit que leur père est mort après examen dans le véhicule, et le fils du Coréen supplie de sauver son père, retourne à la voiture et entreprend un massage cardiaque et dit qu'il n'est pas mort en criant. Le médecin revient même encore l'ausculter et c'est là que celui qui conduisait encore assis dans le véhicule, sort en insultant le médecin, en sort un sac où était son PA, le charge, l'arme et revient le pointer sur la tête du médecin. Ce dernier se retourne calmement et leur dit que le monsieur est décédé."

Des informations recueillies çà et là font état de ce que l'inspecteur du trésor serait entre les mains de la police judiciaire. Il aurait même pondu une lettre d'excuse au médecin ainsi qu'à tout le personnel soignant, pour sa non maîtrise de la situation ainsi que pour l'émotion suscitée tel que écrit dans sa propre lettre.

Pour ceux qui nient la qualité d'inspecteur du Trésor à l'accusé, eh bien, d'après nos recherches bien fouillées, il s'appelle Idriss Confiance Mbé, il est bien fonctionnaire du trésor promotion 2015 de l'Enam et Directeur de la dépense au trésor à Yaoundé. Il a en sa possession un permis de port d'armes en bonne et due forme.

Il faut dire que les yeux du personnel soignant et même des populations de la capitale régionale de l'Est, restent braqués vers le palais de justice où ils espèrent une solution qui va redonner du punch à toute l'équipe médicale déjà traumatisée par la Covid-19 et la gestion kafkaïenne du délégué régional de la santé de l'Est. De l'autre côté, il y a lieu d'attirer l'attention du personnel soignant sur cette sale façon de traiter les malades, de les considérer au rabais et de mettre l'argent au premier plan, au détriment de la santé qui n'a pas de prix.

Les policiers et les magistrats en charge de cette affaire ont du pain sur la planche.

Affaire à suivre...

Engelbert MFOMO