Ce collectif constitué d’hommes politiques et d’acteurs de la société civile réclame la libération de Maurice Kamto et les autres personnes arrêtées arbitrairement dans le cadre de la marche blanche du 26 février 2019.
La présidente du Cameroon People’s Party (CCP), Edith Kah Walla, a réuni autour d’elle à Douala le 22 février dernier les hommes politiques et les acteurs de la société civile. Il était question ici pour ces leaders d’opinions de tirer une fois de plus la sonnette d’alarme sur la situation que traverse le pays.
Le collectif a réclamé la libération de Maurice Kamto et les autres personnes arrêtées avec lui, ainsi que des personnes détenues dans le cadre de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest.
«La libération de ces personnes réduira significativement les tensions dans les régions anglophones (…) dans l’espace politique et nous permettra d’avoir un dialogue constructif sur la façon de redéfinir la forme de notre Etat, comment reconstruire nos systèmes de justice pour des élections crédibles et pour la démocratie dans son ensemble», ont soutenu les membres du collectif.
Ont pris part à cette réunion présidée par Kah Walla : Me Félix Agbor Balla, Me Alice Nkom, le prêtre Jésuite Ludovic Lado, le cinéaste Jean Pierre Bekolo, Alice Sadio, et bien d’autres.
Rappelons que ce n’est pas la première action entreprise par Kah Walla depuis l’interpellation de Maurice Kamto. La femme politique avait donné une conférence de presse à Yaoundé le 13 février, au cours de laquelle, elle appelait à des manifestations vendredi sur l'ensemble du territoire national, un appel qui n’avait malheureusement pas été suivi.
Selon Kah Walla, le but de ces manifestations du « vendredi noir » était d'exprimer le soutien des Camerounais à Maurice Kamto et aux militants et sympathisants du MRC arrêtés les 26 et 28 janvier derniers.
