Anicet Ekani était ce matin sur ABK, une radio privée de Douala.
Interpellé, homme politique, leader du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (MANIDEM) a donné son avis sur les questions d’actualité camerounaise, notamment la riposte gouvernementale contre le coronavirus, et l’environnement sociopolitique.
Morceaux choisis
"On nous a affolés au début de la pandémie pour rien. J'ai été malade de Covid-19 et je n'ai pas eu besoin de me vacciner ou quoique ce soit."
"J'ai constaté que Maurice KAMTO était aux élections pour le RDPC bien avant les élections de 2018 parce qu'il était membre du gouvernement.''
"La politique a un penchant vers la communication. Les journalistes sont des gens qui comprennent vites (raison pour laquelle le parti est plus constitué d'anciens journalistes)."
"Le MANIDEM se porte bien. La politique ne se résume pas à des manifestations spectaculaires. Notre parti mise sur l'intelligence et non sur le repli identitaire c'est pourquoi il n'est pas trop suivi par les camerounais"
"L'élément important d'une marche n'est pas l'autorisation de manifestation, c'est la capacité à mobiliser les populations sur les problèmes fondamentaux (éducation, santé...) qui force la main. C'est de bonne guerre que le gouvernement interdit les manifestations de l'opposition. D'ailleurs c'est le cas dans les grandes démocraties occidentales."
"La recrudescence de la crise dans les zones anglophones est l'aveu de l'échec des aventures fantasmagoriques, encensées et débiles des Ambazoniens et de ceux qui les soutiennent. Quand vous avez des personnes qui utilisent des pneus comme moyen de défense, vous comprenez qu'elles ont échoué."
"Rien de sérieux ne se fera dans ce pays sans l'UPC. Les autres là sont des fanfarons. Leur objectif est de se faire voir par l'occident."
"Il n'y a jamais eu deux MANIDEM, ce sont des fanfarons. Il y a beaucoup de fanfarons en politique. C'est aux populations de décider du MANIDEM qu'elles veulent. Pour ma part il n'y a jamais eu deux MANIDEM."
