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Cameroun : Cabral Libii manifeste son envie de devenir ministre [Cameroon Tribune]

Cabral Libii

Avant d’accéder au prestigieux fauteuil d’Etoudi, Cabral Libii veut d’abord un mandat électif. Mais aussi, il vise un poste ministériel.

La déclaration de Cabral Libii alimente déjà la polémique sur la toile. Le candidat classé 3e à la dernière élection présidentielle ne cache plus on envie de devenir ministre. Il était à Makak dimanche passé pour le lancement de sa campagne en vue du double scrutin municipal et législatif du 9 février prochain, nous sommes dans le Nyon Ekélé.

C’est en français et en langue Bassa que le président du PCRN, candidat à la députation dans cette circonscription électorale, s’est adressé à ses partisans venus très nombreux l’ecouter.

Ainsi donc, le fils du village, va réitérer son rêve de devenir Président de la République. Mais avant cela, il veut un mandat électif et pourquoi pas un poste ministériel : « Je ne fais pas la campagne pour les législatives, mais pour la présidentielle. Mais avant d’être président, il faut faire ses preuves à la mairie ou à l’assemblée nationale et pourquoi pas être ministre », va-t-il lancer. Une déclaration « choc » reprise par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, parution de ce 29 janvier 2020.

L’eau chaude de la toile

Sur les réseaux sociaux, le jeune politicien est déjà dans la gueule du loup. Il est accusé d’être un « faux opposant ». « « Ce type est un opposant de l’opposition. Il ne le cache même pas », commente un abonné de facekook. « Vous croyez que Cabral est opposant ? », se questionne un autre.

Mais l’on se souvient qu’une polémique similaire avait déjà éclaté au lendemain de la présidentielle d’octobre 2018. Le candidat investit par le parti Univers de prosper Nkou Nvondo, avait à cette époque, accordé une interview à la BBC, dans laquelle il déclarait être « prêt à rejoindre le gouvernement de Paul Biya ». Des propos qu’il démentira par la suite à Jeune Afrique, en invoquant des erreurs de montage. « Je n’entrerai jamais dans un gouvernement Biya», avait-t-il assuré.