La grosse pique de Calixte Beyale, infligée au leader du MRC, Maurice Kamto, est contenue dans le magazine C’Koment, parution du 31 mars 2019.
La Romancière franco-camerounaise ne fait pas de cadeaux à celui que l’on présente aujourd’hui comme étant le leader de l’opposition au Cameroun, Maurice Kamto.
«Je n’ai pas beaucoup apprécié Kamto… par cette espèce de mensonge qu’il environne en permanence», lance d’entrée de jeu l’intellectuelle franco-camerounaise.
Calixte Beyala poursuit et affirme avoir trouvé Maurice Kamto «malhonnête». « je n’ai pas apprécié du tout cette déclaration comme quoi il aurait gagné des élections qu’il n’a pas gagné parce que c’est évident », soutient-elle
Bien plus, le grand prix littéraire d'Afrique noire en 1994 attribue à Maurice Kamto la responsabilité de la montée du discours tribal dans société camerounaise.
«Je n’ai pas apprécié qu’un homme politique, que j’estimais être un homme politique du futur, pour 2025, mente. Et qu’il entraine avec lui, une frange de la population camerounaise, dans la haine de l’autre, dans le tribalisme, parce que dès que vous dites que Kamto à tort, on dit que vous êtes tribaliste, c’est systématique, tout le monde est tribaliste. C’est-à-dire que 90% des Camerounais, qui n’ont pas été voté Kamto sont des tribalistes», argumente-t-elle, ajoutant que l’important pour M. Kamto n’est pas le bien-être du peuple camerounais ou du Cameroun, l’important pour lui c’est d’être au pouvoir, à n’importe quel prix et par tous les moyens.
Calixte Beyala ne finit pas sans aduler Cabral Libii, coordonateur national du Mouvement Onze Millions de Citoyens, et candidat au scutin présidentiel passé « J’ai été passionnée par les élections (présidentielles du 7 octobre 2018 NDLR); j’ai eu des gars comme Cabral Libii qui m’ont beaucoup intéressé de par leurs réflexions, leurs projections, de par le calme aussi parce qu’un homme politique se doit d’être calme et rassurant et ce garçon m’a paru très rassurant quant au futur », déclare-elle