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Cameroun :Joseph Lé pense que le ministre Dodo Ndoke a été tué

Le membre du gouvernement l’a indiqué subtilement samedi dernier à Batouri, lors de son éloge funèbre.

Une main criminelle se cacherait autour du décès du Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Gabriel Dodo Ndoke.

Ce jeune membre du gouvernement a quitté brutalement la scène le 21 janvier 2023 à Yaoundé, suite à un malaise.

Le Ministre de la fonction publique, Joseph Lé, lors des obsèques de l’illustre disparu le 18 février dernier à Batouri, région de l’Est, a évoqué l’hypothèse d’une main criminelle. « Le ciel et la terre déploient leur envergure, pour capter le seul message qui vaille la peine d’être porté en ce jour de tristesse : les circonstances de la mort subite de notre fils, de notre frère, collègue, époux, père, ami, camarade… Gabriel Dodo Ndoke (…) Nous le saurons certainement, le moment venu », a indiqué le ministre Joseph Lé. « À cet effet, je voudrais rassurer la famille et toute la communauté que les recherches sont en cours dans ce sens et que le moment venu, vous serez informé tel que vous l’avez exprimé dans vos souhaits il y a un moment », a-t-il ajouté.

Car d’après le membre du gouvernement, la mort du ministre Dodo Ndoke vient s’ajouter à une série de morts qu’il juge « suspectes », de personnalités de la région de l’Est, dont il est du reste une élite. « À l’Est, mesdames et messieurs, comme ailleurs, les gens meurent. Des morts naturelles ou alors des morts suspectes. Et à propos de cette deuxième catégorie de morts, à savoir les morts suspectes, nous nous interrogeons beaucoup ici à l’Est ces derniers temps », a-t-il affirmé.

Tout en avouant ne pas avoir « d’éléments de preuves précis », le Minfopra Joseph Lé déplore que « si jamais les soupçons qui se murmurent se transformaient en faits avérés, vous voyez, mes chers frères et sœurs, mes parents de la région de l’Est, vous voyez que cela aura et a même déjà des effets désastreux sur l’image de notre belle et riche région du soleil levant ».

En plus, le ministre Joseph Lé pour finir va lancer  cette pique mystérieuse en direction de son auditoire : « on ne s’élève pas en éliminant d’abord son frère ou sa sœur… Chacun à sa place, chacun à son tour.......Je n’en dirai pas plus, je sais qu’on se comprend ! ».