Comprendre cette situation qui menace de faire imploser les masses populaires et quelles solutions préconisez-vous M. Martial De Bissog ?
On est en plein dans le « malade imaginaire ». Une vraie folie, sans étude précise, sans prévisions fiables,nous avons mené le peuple à l’abattoir en lui coupant les provisions. C’est un miracle qu’on ait pu éviter une crise sociale aiguë, on a fermé les frontières, on a cassé la minuscule chaîne de production, notre économie de rente a été saccagée, sous prétexte que la communauté internationale nous a,par induction, inoculée la peur via leur « Covid « . Oui il y avait une crise sanitaire, mais nous sommes allés très loin dans la manipulation des masses et des peuples, l’inflation est une conséquence directe, il faudrait relancer la machine de production, par une aide accrue aux petites mains parfois informelles qui tiennent notre fragile tissu économique et aussi parier sur l’innovation et le digital. Il est inconcevable qu’un pays en création génère autant de chômeurs et d’exclus.
Vous êtes au courant de la gestion du COVID 19 avec un certain nombre de scandales dénoncés par la Chambre des comptes. Quelle est votre réaction ?
Laissons le chef de l’état sévir. Il serait impensable que rien ne fût fait…Maintenant il faudrait dire la vérité au peuple. Où sont partis réellement les fonds. Il se pourrait aussi que l’état ait utilisé une partie pour des questions de souveraineté. Vous savez on ne nous dit pas tout. Nous sommes dans un pays où personne ne dit tout.
La Can Total Énergies 2021 s’achève sur fond de goût d’inachevé pour les Lions Indomptables qui occupent la 3eme marche du podium. Votre sentiment.
Un encadrement médiocre. Une équipe assez désarticulée. Heureusement qu’il y a eu la venue de Samuel Etoo pour essayer de booster les gars…On a plus parlé de politique autour de cette équipe,que de la valeur technique. On doit remettre l’excellence et le talent au cœur de la tanière.
Nous méritons cette 3ème place.
La Can terminée faut il lancer une chasse aux prévaricateurs ayant croqué la fortune publique dans la réalisation des infrastructures ayant abrité la compétition ?
Cela va de soi, ces dégusteurs du champagne public doivent rendre gorge. Mais quand on connaît le degré d’intrication mystique et ésotérique chez nous, on va prendre qui et laisser qui ? Le risque étant une opération à tête chercheuse. Le président se sert souvent de cette arme de la prévarication pour couper les têtes…qui débordent. Dans l’optique de 2025,il ne lui déplairait pas de se débarrasser de quelques uns de ses collaborateurs qui se sont goulument empiffrés.
L’échéance électorale de 2025 approche à grands pas. Quelle est la posture de l’homme politique que vous êtes ?
Effectivement nous sommes à mi-mandat. Il faut être très prudent et très vigilant. L’opposition est anéantie ou presque.
Il y a une énorme crise idéologique au sein du parti au pouvoir. La guerre de succession fait rage et entre temps nous sommes tranquilles, on observe, on réfléchi, on pousse les pions de manière intelligible. Il s’agit du destin d’un peuple. Vous savez, j’ai gagné en maturité, il faut être très calme.
Votre candidature à la présidentielle de 2025, sera-t-elle un effet de manche ou juste un moyen de plus, pour animer la galerie ?
Pour 2025, laissons l’abcès montrer son bout…Une chose est sûre, il n’y a pas de 2025 sans le président Muledi Martial Bissog.
Le Messager
