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Cameroun : Maurice Kamto saisit le tribunal militaire pour « tentative d’assassinat » contre lui

Maurice Kamto

Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) vient de saisir le tribunal militaire de Garoua, pour « tentative d’assassinat »

Maurice Kamto, a bel et bien fait l'objet d'une tentative d'assassinat, soutient le MRC. Les faits se sont déroulés le 13 mars 2020, à Garoua, chef lieu de la région Nord du pays.

Ce jour-là, un incident mettant en cause un gendarme en civil, portant une arme et suivant le cortège de l’opposant Maurice Kamto qui se rendait dans la ville de Maroua, est survenu. Le gouvernement a réfuté catégoriquement la thèse de tentative d'assassinat.

Plus tard, la gendarmerie nationale dont l'un des agents est mis en cause dans ce supposé attentat contre Maurice Kamto, est tout d'abord montée au créneau pour dire que ce gendarme « ne faisait que son devoir et n'a eu, à aucun moment, d'intentions malveillantes».

Le gouvernement renchérira, dans un communiqué signé du ministre de la Communication, que le gendarme était « commis dans une mission classique de renseignement, en conformité aux usages professionnels et aux prérogatives de droit dévolues aux forces de maintien de l'ordre», dénonçant à cet effet le mauvais traitement infligé par les militants du MRC au gendarme.

Mais au sein de MRC, le message de passe pas. Une semaine après, Maurice Kamto a décidé de porter plainte pour « tentative d’assassinat ». La plainte déposée au tribunal militaire de Garoua, vise le gendarme Jean Fils Ngwe. L’homme en tenue que le MRC accuse d’avoir attenté à la vie de l’opposant de Paul Biya.  Le parti reproche au gendarme trois faits : « port dangereux d’une arme, tentative d’assassinat et violation de consignes ».

Par ailleurs, Alain Fogue, trésorier national du MRC, était attendu hier, ainsi que quatre autres cadres du MRC, à la légion de gendarmerie de Garoua. Rien n’a filtré sur l’objet de cette convocation, mais selon toute vraisemblance, ces cadres du MRC devraient répondre aux questions relatives aux traitements infligés au gendarme.