Le juge à la retraite, Ayah Paul Abine, ancien député à l'Assemblée nationale, ancien président national du People Action Party (PAP), ancien avocat Général près la Cour Suprême, ancien prisonnier politique, révèle dans une sortie qu’il est a bout de ses forces physiques. Pour cause, ses comptes bancaires sont bloqués et il n’a plus d’argent pour s’acheter des médicaments, afin de faire face à une grave maladie qu’il a contractée lors de sa détention.
Ayah Paul Abine attribue sa mort éventuelle à trois personnalités. D’abord au premier ministre Joseph Dion Ngute, qui a comploté pour lui rendre la vie difficile, ensuite au ministre de l’Administration Territoriale Paul Atanga Nji, qui a ordonné la fermeture de ses comptes bancaires, et enfin un certain Dr Success Nkongho, qui l’a accusé ainsi de sa fondation Ayah, d’avoir financé le terrorisme dans NOSO.
Voici le texte de Paul Ayah
Moi,
Ayah Paul Abine,
Un juge de la Cour suprême à la retraite
Ancien candidat à l'élection présidentielle de 2011
Ancien président national du Parti de l'action populaire
Ancien président national du Parti de l'action populaire
Déclare solennellement ce qui suit :
1 Que j'ai été enlevé par une équipe meurtrière d'un gouvernement armé de six hommes de ma résidence à Yaoundé le 21 janvier 2017. Lors de ma captivité de 223 jours dans une cellule solitaire, j'ai développé une maladie cardiaque que mérite que je prenne au moins huit (8) médicaments par jour pour soutenir ma vie.
2 Que ledit gouvernement a bloqué ou acheté le blocage de mes comptes bancaires avec BICEC, Buea, depuis deux mois maintenant.
3 Que, privé d'accès à mes comptes, ma santé s'est constamment détériorée au cours des quatre dernières semaines, car je ne suis pas en mesure d'acheter des médicaments vitaux nécessaires pour me maintenir en vie.
4 Que mes tas de personnes à charge à la maison et au Centre St Valentin, (orphelinat), risquent de mourir alors que nous vivons dans la zone de guerre où nous ne pouvons même pas retomber sur un jardin.
5 que les TROIS personnalités anglophones suivantes sont responsables de ma mort éventuelle, et de la mort éventuelle de ma charge, et doivent rendre compte en conséquence :
LE PREMIER MINISTRE, DR JOSEPH DION NGUTE En tant que chef du gouvernement qui, de toutes les indications, a comploté et fait des complots pour me tuer et, par conséquent, toutes mes personnes à charge ; ou s'est connié à des crimes odieux contre l'humanité.
MR. PAUL ATANGA NJI En tant que secrétaire permanent du Conseil national de sécurité. C ' est peut-être instructif de savoir que c'est la sécurité nationale qui a fait bloquer mes comptes sans raison apparente, et sans ordonnance du tribunal.
UN CERTAINS DRUSSITE NKONGHO Dit être pasteur, le gouvernement a utilisé, et l'utilise pour forger une affaire de croyance contre moi.
L ' homme même qui, ADMITEMENT, a tué des soldats et les a démembrés - leur coupant la tête, parfois.
L ' homme même qui, ADMITEMENT, a brûlé les écoles ; et kidnappé des écoliers pour une rançon.
L ' homme même qui, ADMITEMENT, avait brûlé vif dans leurs maisons et dans leur sommeil des civils ambazoniens innocents. L ' homme même qui avait, ADMITEMENT, kidnappé des civils pour une rançon...
QUE CE SOIT SI !
Quant à moi, je peux mourir bientôt d'un arrêt cardiaque, préparé pour moi par ces trois personnalités anglophones du gouvernement cameroun.
