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LE FILM DU REFUS DE KAMTO ET SES ALLIÉS AU TRIBUNAL DE NE PLUS ÊTRE JUGÉS À HUIS CLOS

Transmis tel que lu sur le net

Mardi dernier, les gardiens de prison viennent extraire Maurice Kamto pour le Tribunal. Il s’y oppose . Il dit qu’il ne peut pas se rendre au tribunal sans les autres à savoir Albert DZONGANG, Penda EKOKA, Alain FOGUE, Paul Eric Kingue et Valsero.

Les gardiens de prison l’amènent chez le régisseur de la prison. Devant le régisseur, il réitère la même chose. Il précise que la dernière fois qu’il a été extrait seul par derrière on a dit qu’il était allé voir un émissaire de la présidence de la République.

Ce qu’il a trouvé inacceptable et exige d’être jugés avec ses camarades de lutte. C’est alors que le régisseur de la prison appelle le procureur de la République pour signifier le refus de Maurice Kamto d’être extrait de la prison. Le procureur demande d’attendre.

Lorsqu’il revient il lui signifie que la cause est individuelle. KAMTO lui répond que s’il doit bouger seul les autres arriveront également un à un. Lorsque Maurice Kamto arrive au tribunal, il se rend compte que son procès veut se tenir dans le bureau du juge comme la dernière fois. Il s’y oppose. Il refuse d’être jugé. Selon lui le peuple doit savoir. Si le président du tribunal veut le huis clos il n’a qu’à prendre une ordonnance où il explique pourquoi il pense qu’il doit être jugé à huis clos et non en public. KAMTO sort du bureau et laisse le président du tribunal et le procureur se regarder en face. Ce sera le cas avec DZONGANG, EKOKA, FOGUE et VALSERO . Mais Albert DZONGANG ne se limite pas à signifier qu’il ne viendra plus à un huis clos. Il balance un savon aux magistrats: « mr le président , c’est dans certaines années de dysanterie que certains animaux se rassasissent. Vous êtes devant une situation qui vous met sur le feux de l’actualité.

Le fait que le procureur demande d’attendre veut dire qu’il prend des ordres à des commanditaires. Or les commanditaires ont le beau rôle.

Ils se cachent. Ce sont vos noms qui figureront comme les diables qui ont empeché le developpement au cameroun. Quand vous allez accepter d’exécuter les ordres des commanditaires vous aurez une augmentation de grade mais l’histoire retiendra que vous avez été des magistrats criminels.

Par contre si vous dites le droit et reconnaissez que nous sommes arrêtés pour rien, vous serez punis ou retrogades. Mais il ya une chance la communauté internationale voie en vous les rmagistrats qu’ils cherchent à l’échelle internationale”.

C’est en ces termes qu’il sortit du bureau et retourna en prison. Mais, une drôle de scène s’était produite quelques minutes avant lorsque DZONGANG, Penda EKOKA, Alain FOGUE, Paul Eric Kingue et Valsero arrivent au tribunal. Tout d’abord une mesure exceptionnelle avait été mise en place où les curieux au départ étaient repoussés vers la poste centrale.

Lorsqu’ils descendent du camion, un lieutenant de gendarmerie dit “ mettez vous en position”. Une façon pour lui de demander à ses troupes de se tenir prêtes les prisonniers peuvent vouloir fuir. C’est Alors que Albert DZONGANG lance au lieutenant: “ si tu penses que c’est derrière moi que tu vas devenir capitaine tu te trompes. Quand jetais au affaires mon dernier gradé qui assurait ma sécurité était capitaine”. Rapporte un témoin de la scène.

 

BORIS BERTOLT/FACEBOOK

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