Yaoundé dit n’avoir jamais autorisé un pays à mener des pourparlers de paix dans le cadre de la crise anglophone.
Le Canada a annonce qu'un processus de paix avait été enclenché entre la partie camerounaise et les groupes armées séparatistes pour tenter de juguler la guerre fratricide que traverse depuis 2017 les deux régions anglophones du pays : le Nord-Ouest et le Sud-ouest.
En faisant cette annonce le vendredi 20 janvier 2023, Mélanie Joly, la ministre canadienne des Affaires étrangères, a alors indiqué que « Le Canada a accepté de jouer le rôle de facilitateur dans ce processus ». Un processus « en vue de parvenir à une résolution globale, pacifique et politique du conflit ».
Les civils sont les plus touchés par la crise au Cameroun avec plus de 6 000 morts, 800 000 personnes déplacées et 600 000 enfants n'ayant pas pleinement accès à l’éducation.
Le Canada joue un rôle de facilitateur pour une résolution globale, pacifique et politique du conflit. pic.twitter.com/sEP8s6LLr3— Mélanie Joly (@melaniejoly) January 20, 2023
Aucun médiateur externe.
Dans un communiqué du 23 janvier 2023, le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, a déclaré que le Cameroun «n'a confié à aucun pays étranger ou organisation extérieure un rôle de médiateur ou de facilitateur pour régler la crise ».
Lire le communiqué intégral du gouvernement camerounais