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Crise anglophone : Pour Christopher Fomunyoh, « il est temps qu’on se ressaisisse et on essaye vraiment de réfléchir en grand, pour stopper les tueries »

Dr Christopher Fomunyoh

Le directeur Afrique de la National Democratic Institute, Christopher Fomunyoh, l’a indiqué samedi dernier en face des hommes de médias, au siège de la "Fomunyoh Foundation" à Bamenda.

En effet, pour ce cadre supérieur et directeur régional pour l'Afrique au National Democratic Institute for International Affairs, tant qu’on ne crée pas un espace de dialogue, il serait difficile que la crise dans le contexte actuel soit jugulée.

Au sujet de la conférence générale des anglophones initiée par le cardinal Tumi, le Dr Christopher Fomunyoh soutient que chaque démarche qui va dans le sens de réunir les gens pour qu’ils se parlent est une démarche à saluer. Parce que parfois, dit-il, « lorsque vous créez les conditions pour que les gens se parlent, en se parlant, ils peuvent se rendre compte que ce qui les rapproche est beaucoup plus important que ce qui les différencie les uns des autres ».

Le Dr Christopher Fomunyoh est conscient que cette crise dans les régions anglophones du Cameroun, est la résultante de la mal-gouvernance. « Même avant le début de la crise en 2016, je n’ai jamais cessé d’évoquer les questions de la mal-gouvernance dans notre pays et de tirer la sonnette d’alarme pour dire qu’effectivement, si on ne rectifiait pas le tir, tôt ou tard on va se retrouver dans une situation difficile », rappelle-t-il .

Mais aujourd’hui, je dois avouer que quelque part je suis très déçu que beaucoup de ces recommandations n’ont pas été prises en considération », regrette-il.

Comme solution efficace, Dr Christopher Fomunyoh propose un « dialogue vraiment ouvert et franc ».« je pense qu’il est temps qu’on se ressaisisse et qu’on essaye vraiment de réfléchir en grand, de réfléchir pour la patrie et l’intérêt général et voir dans quelle mesure nous pouvons trouver un consensus sur les doléances qui ont été soulevées et sur les manières à rassurer les populations que leurs griefs seront pris en considération et que le vivre ensemble pourra être rétabli », conclut-il.