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Crise sociopolitique : « Dos au mur », le régime de Paul Biya écrit au secrétaire général de l’ONU

S;E Paul Biya

La pression internationale s’accentue sur Yaoundé au sujet du climat sociopolitique délétère.

Le département d'Etat et la diplomatie américaine est très attentif au sujet des assauts répétés d'élus américains qui, poussés par une certaine diaspora camerounaise, demandent une position plus ferme du gouvernement américain dans la crise anglophone.

Notons que d'autres organisations à l'instar du Commonwealth, l'Union européenne (Ue) ou encore l'Organisation internationale de la Francophonie (Oif), se sont déjà alarmés de la situation sociopolitique du Cameroun.

Le pouvoir de Yaoundé multiplie des contre-offensives face à toutes ces récriminations et parle d’ingérence dans les affaires intérieures du Cameroun.

Dans une correspondance adressée le 22 avril dernier au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres,le représentant permanent du Cameroun aux Nations unies, l’ambassadeur Michel Tommo Monthé, détaille les efforts consentis par le gouvernement camerounais pour apaiser l’environnement sociopolitique.

Extrait.

Lors de sa prestation de serment le 6 novembre 2018, le chef de l’Etat, Paul Biya au faîte des préoccupations de ses compatriotes, avait alors pris l’engagement d’actionner deux principaux leviers : œuvrer au retour de la paix et faire procéder a l’accélération du processus de décentralisation. C’est dans ce cadre que l’on peut également situer la création d’un ministère de la Décentralisation et du Développement local, le recrutement spécial de 1000 enseignants bilingues, mise en place d’un fonds spécial de deux milliards de FCFA pour servir de subvention en faveur des établissements d’enseignement prives laïcs et confessionnels, création d’une division spéciale du Common law au sein de la Cour suprême, réorganisation de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature pour y introduire la pratique obligatoire du bilinguisme

La création de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme désormais opérationnelle; le lancement du plan d’assistance humanitaire d’urgence d’un montant de 12,7 milliards de F afin de rétablir un cadre de vie propice à l’épanouissement et au développement des communautés affectées par les violences terroristes; arrêt des poursuites alors pendantes devant les tribunaux militaires contre quelques 335 personnes dont les nommes Ayah Paul Abine, Nkongho Felix, Fontem Aforteka’a Neba; création du Comité national de désarmement, de démobilisation et réinsertion

De manière générale, le climat socio-politique évolue sereinement, malgré les soubresauts occasionnes par certains acteurs qui continuent à vouloir contester dans la rue, les résultats de la dernière élection présidentielle.