Les avocats dénoncent une brutalité extrême infligée à Mamadou Mota, vice président du MRC, lors de sa déportation après les évènements survenus à la prison centrale de Kondengui lundi passé.
Mota, avait été enlevé de la prison centrale de kondengui où il était détenu, pour le Secrétariat d’État à la Défense (SED. Il est accusé d'être l’un des « meneurs » de la mutinerie à la prison centrale de Yaoundé.
Ses avocats dénoncent la brutalité extrême à laquelle il a été soumis. À les en croire, Mamadou Mota a été copieusement tabassé par les gardiens de prison et les éléments du GPIGN entre son local et le pick-up qui l’a conduit au SED. Il a un bras fracturé et une blessure au sommet du crâne.
« Notre client est mal en point. En plus des traumatismes sur toutes les parties de son corps, il a passé 04 jours sans manger. Son bras gauche est fracturé mais il a le moral » rapporte Me Emmanuel Cheudjou, membre du collectif des avocats. « Il est placé en isolement et n'a eu droit à son premier repas que ce jour. Pour l'instant les avocats s'activent pour établir la situation des autres détenus enlevés à la prison centrale de Yaoundé », ajoute-il.
Une photo de Mamadou Mota, visiblement bien torturé, et à moitié nu, assis à l'arrière d'un pick up, au lendemain de son arrestation, a provoqué un tollé au sein des organisations de défense de droits de l’Homme.