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Message de Cabral Libii aux partis politiques qui refusent de prendre part au défilé du 20 mai

Cabral Libii

Le parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de Cabral Libii ne boycottera pas le défilé du 20 mai comme le MRC, le SDF ou encore le CPP.

Certains partis politiques de l’opposition ont annoncé qu’ils ne prendront pas part aux activités marquant la célébration de la 47ème édition de la fête nationale de l’unité, mais hors de question pour Cabral Libii. Le Coordonnateur national du mouvement Onze Millions de Citoyens ne boycottera pas cette grande fête nationale.

En effet, le candidat classé 3e lors du dernier scrutin présidentiel l’a réitéré jeudi passé, c’était au cours de l’émission « Entretien avec… » sur STV télévision. « Nous allons défiler le 20 mai dans une centaine d’arrondissement », a-t-il déclaré, précisant qu’il faut célébrer avec force l’unité nationale lorsqu’il est en péril.

MRC, le SDF et le CPP ont tous décidé de boycotter la grande parade du 20 mai prochain, ceci pour protester contre le régime en place pour sa mauvaise gestion des crises sociopolitiques et sécuritaires dont fait face le Cameroun.

«Le SDF (Social Democratic Front), en soutient avec les Camerounais qui vivent dans la guerre civile dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et ceux qui souffrent de la grave crise de sécurité dans les autres parties du pays, informe par la présente, les structures du parti et l’opinion publique que tant que cette guerre et cette crise de sécurité prévalent, le SDF ne peut pas participer aux célébrations marquant la fête nationale le 20 mai », informait Joshua Osih, premier vice-président du parti de la balance.

J’annonce que le MRC ne prendra pas part à la mise en scène du 20 Mai. Cette date à laquelle on est censé commémorer la fête de l’Unité de notre pays tend à perdre, dans le contexte actuel, sa force symbolique. En 37 ans de règne sans partage, M. Biya a malheureusement réussi la prouesse de la rendre vide de sens politique, en raison de son instrumentalisation permanente des différences culturelles par un tribalisme d’Etat assumé et l’exclusion des populations de la gestion de leur destin», expliquait pour sa part Maurice Kamto dans une correspondance adressée aux Camerounais