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Douala : les mototaxis crient au secours du gouvernement.

Au moins 50 000 moto-taximen de Douala, dans la région du Littoral, demandent une subvention de l’État pour leur permettre de se former et d’obtenir des licences de catégorie A, pour être en conformité avec la loi.

Les dirigeants des syndicats de motocyclistes ont exprimé leur inquiétude lors d’une récente réunion avec le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji Paul. M. Dieudonné Pagal Baleba, porte-parole des syndicats présents à la réunion a déclaré que l’argent leur permettra d’obtenir une formation pour un permis de conduire de catégorie A et de payer pour leur permis. Cette demande intervient plus d’un an après que le ministre Atanga Nji leur ait demandé de s’identifier et de se régulariser.
Le 2 mars 2018, Atanga Nji a rencontré les mêmes dirigeants de syndicats de ce corps de métier. Ils ont promis de régulariser leur situation dans les quatre mois. Pourtant, le ministre Atanga Nji est rentré à Douala récemment sans qu’ils ne respectent l’accord. Les syndicats ont rencontré le ministre pour présenter une demande de subvention gouvernementale afin de leur permettre de se former et d’obtenir leurs permis.

Les analystes estiment que la demande signifie que l’État devrait commencer à payer pour la formation de tous les automobilistes dans le pays et leur fournir des licences et permis gratuitement. Il est presque impossible pour le gouvernement de donner une quelconque forme de subvention aux motocyclistes commerciaux à Douala ou dans une toute partie du pays. Le ministre Atanga Nji a évité de parler de la subvention de l’État face à la presse après avoir discuté avec les représentants des motocyclistes.

 

Le ministre a seulement déclaré que les motocyclistes avaient formulé des demandes, mais n’avaient fait aucune promesse au nom du gouvernement. Un arrêté du Premier ministre visant à régulariser le secteur de la moto commerciale au Cameroun a été annoncé le 31 décembre 2008. Le chef du Premier ministre de l’époque, Ephraim Inoni, a signé cet ordre.

La décision exige que les motocycles commerciaux à travers le Cameroun aient tous les documents officiellement requis. Ceux-ci comprennent notamment la police d’assurance, la carte grise, le permis de conduire de catégorie A, les casques. Dans les villes, chaque conducteur de moto commerciale est censé limiter ses opérations à l’une des subdivisions de la même métropole.

Dans la division du Wouri, les administrateurs n’ont pas réussi à faire en sorte que les motocyclistes respectent la décision du Premier ministre. Le conseil municipal de Douala parle du nombre de motos commerciales et de motocyclistes dans la ville en termes d’estimation. Il n’y a pas de statistiques disponibles pour ce secteur.

Le ministre Atanga Nji, alors qu’il se trouvait à Douala, a qualifié de dangereuse la situation des administrateurs locaux ne connaissant pas les acteurs du secteur des transports urbains.

actucameroun