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Urgent : L’ ancien chef de la branche armée de l'UPC, Woungly-Messaga est entre la vie et la mort

Woungly-Messaga

C'est un Ngouo Woungly-Messaga alias commandant Kissamba méconnaissable qui peine à articuler des mots ce samedi 22 juin 2019.

La fièvre, l'amaigrissement et la sueur qui transparaissent comme signe généraux montrent bien que l'ancien chef de la branche armée de l'UPC est dans un état critique. Allongé dans un lit entouré d'un moustiquaire dont la couleur dit long sur l’âge chez sa tante Mme Victorine Mabiama au quartier Biyem-Assi à Yaoundé, cet octagénaire originaire de Lolodorf, dans le sud du Cameroun dénonce la non application par le ministre de la Santé publique de sa prise en chargé décidée par le chef de l"Etat.

Thierry Marcel Messaga son neveu explique que c'est depuis cinq mois qu'il est souffrant. “D abord diabétique, il se meurt à cause des problemes de reins et du coeur. Il est abandonné et isolé de tous et même du gouvernement. Et pourtant dans une note signée le 16 avril 2019, Ferdinand Ngo Ngo, le SGPR a fait tenir au Minsanté une copie de la lettre relative a sa prise en charge” a-t-il déclaré.

Une source familiale souligne que le courrier est bloqué à la porte R20 depuis le 23 avril 2019. C'est a peine que l'ancien pensionnaire de Die Sud-Est (Lolodorf) exprime ses désirs dans une chambre non éclairée. D'ailleurs, chaque effort manifesté pour exprimer son malaise est aussitôt entravé par des petits troubles insidieux qui semblent donner l'alerte sur la nécessité de secourir l'homme politique camerounais né le 26 janvier 1936 à Yaoundé.

Après un suivi approximatif dans plusieurs centres de santé du quartier, celui qui a obtenu un doctorat en mathématiques à la Sorbonne en 1960 est abandonné par sa propre famille. La famille estime qu'il a refusé tous les postes pendant sa carrière pour rester dans l'opposition.

Dommage,la prise en charge décidée parle chef de l'Etat n'est pas effective depuis deux mois. Le Cornmandant Kissamba lance un vibrant appet au président dela République pour une prise en charge réelle. Il est quand même le dernier survivant de la lutte pour l'indépendance et de la réunification du Cameroun a affirmé son homonyme Marcel Massaga.

Malgré les signes de fatigue, les cheveux en bataille de l'ancien président de l'Union nationale des étudiants du Kamerun, une officine de jeunes Upcistes en France lais¬ saient croire qu'l est louiours prêt à lutter pourlalibérationde son pays. Le trublion expulsé du pays après avoir participé à une manifestation pour protes¬ ter contre l'assassinat de Pa¬ trice Lumumba s'indigne de la guerre actuelle quo divise le Cameroun.

Le président de la République a laisséles choses évoluer.C'était pourtant prévisi• ble. Je lui souhaite beaucoup de courage. S' il peut enfin prendre des mesures fortes pour ramener la paix au pays", a-t-il martelé.

Aujourd'hui âgé de 84 ans, l'ancien chef du deuxième front de l'Armée de libération nationale du Kamerun, la branche armée de l'UPC sollicite la prise en charge de toutes les dépenses liées à sa maladie.

Joint au téléphones hier dimanches 23 juin 2019, Claver Nkeng, le chargé de communication du Minsanté a indiqué apres vérification sue son dossier est en bonne voie et attend d'être entériné cette semaine par me Conseil National de la Santé.

De 1962, Woungly Massaga a, entre autres été conseiller de la présidence de la Rep deu Ghana aupres de Kwame Nkrumah, collaborateur confidentiel de la direcetion du parti Action Group du Nigérien Samuel Goomsu Ikoku et collaborateur secret des sybdicats nigérians (Gogo Chu Nzeribe), Collarorateur de Augustino Neto, president du MPLA (Angola), collaborateur confidentiel du groupe d'Ibrahim Abacha pour la luttre armée au Tchad, collaborateur des conseiller du president Massamba-Débat. Revolutionnaire, penseur et acteur politique, il est entré en conflit avec plusieurs partis politiques comme le MRC.

 

Le Jour