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[Retro] : «si j’étais jeune, je prendrai le chemin de la brousse », Ni John Fru Ndi

Ni John Fru Ndi

 Alors que des informations sur un prétendu enlèvement de Ni John Fru Ndi foisonnent sur la toile, beaucoup voient en la récurrence de cet acte, une mise en scène qui cache un agenda sombre du leader historique de l’opposition. Vendredi dernier, l’annonce par le Social démocratique Front (Sdf) d’un nouvel enlèvement du chairman du SDF- Fru Ndi s’est rependue comme une traînée de poudre.

Selon Jean-Robert Wafo, responsable de la communication du Sdf intervenu dans les colonnes de jeune Afrique, les ravisseurs seraient arrivés au domicile de Ni John Fru Ndi vendredi vers 15h30. Celui-ci a dû interrompre son déjeuner lorsque des tirs ont commencé à déchirer le silence réputé de Ntarinkong, quartier de la périphérie de Bamenda. « C’est lorsque le chairman est sorti s’enquérir de la situation que les assaillants l’ont enlevé pour une destination inconnue », rapporte Jean Robert Wafo.

Un enlèvement curieux qui intrigue une bonne partie de l’opinion quand on sait que l’opposant historique du Cameroun sera contre toute attente libéré 24 heures plus tard. D’aucuns se demandent comment cet enlèvement a pu s’opérer sans aucune résistance de la garde rapprochée de Ni John Fru Ndi. Aussi, faut-il s’interroger sur la récurrence de ces prétendus cas d’enlèvements lorsqu’on se souvient que le 27 avril dernier, le Sdf avait déjà annoncé l’enlèvement du chairman qui avait finalement été libéré quelques heures après.

Autant de faits qui laissent planer de sérieux doutes sur la réalité des évènements et font penser que Ni John Fru Ndi serait au centre d’une mise en scène. Le but étant de créer une surenchère politique et se positionner comme le médiateur incontournable dans le cadre du dialogue entre l’État du Cameroun et les acteurs de la sécession réclamant leur appartenance à une République imaginaire dénommée Ambazo-nie.

Cependant, le bémol qui fait frémir sur la sincérité de sa démarche au sujet du retour à la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Surtout lorqu’on s’appuie sur sa récente correspondance adressée au président de la République, Ni John Fru Ndi avait indiqué : « si j’étais jeune, je prendrai le chemin de la brousse ». Une attitude qui pour beaucoup, encourage le mouvement de sécession. Elle démontre par ailleurs le caractère perfide et versatile de cet homme politique.

 

L`Anecdote