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Cameroun : Le directeur de la police judiciaire félicite l’auteur de l’ouvrage « Mgr Bala: Un crime trop parfait »

Leger Ntinga, auteur de l’ouvrage «Mgr Bala: Un crime trop parfait», et son l’éditeur Haman Mana était hier à la direction de la police judiciaire à Yaoundé où ils avaient été convoqués.

Selon Leger Ntinga cité par Cameroun-Info.Net, Ce n’était pas une audition en tant que telle dans la mesure, parce que, explique-t-il, « un certain nombre de règles et de procédures liées à ce genre d’exercice ne nous ont pas été opposés »

« Sauf qu’à la police judiciaire on n’a pas l’habitude de servir du café aux gens, ou de les convier à des diners ou des déjeuners. Ce qui s’est passé c’est que, le directeur de la police judiciaire du Cameroun nous a exprimé ses félicitations par rapport à l’ouvrage», poursuit le directeur des rédactions du journal Essingan.

« Ensuite, il nous a dit qu’il s’agit d’un examen de routine parce que l’ouvrage jette un nouveau regard sur l’enquête qui a été menée jusqu’ici et par rapport à laquelle il faut donner de nouvelles orientations. Il nous a demandé de nous tenir disponibles. Bien attendu, on est surtout face aux policiers. On n’est pas face à des confrères journalistes on va rester quand même sur nos gardes », ajoute-il.

Avant de conclure : « Nous avons fait un travail de journaliste. Moi comme auteur et lui (Haman Mana, directeur des Editions du Schabel) comme éditeur… Ce livre parcours un certain nombre de sources, rend compte des démarches qui ont été prises autant par la Conférence épiscopale nationale du Cameroun que par les autorités camerounaises notamment l’administration judiciaire. Et enfin, ce livre conclut à ce que cet évêque ne s’est pas donné la mort», 

Pour mémoire, le 2 juin, le corps de cet évêque de 58 ans avait été repêché dans les eaux du fleuve Sanaga, soit 48 heures après sa disparition. Sur le siège avant de son véhicule, un étrange message avait été retrouvé : «Je suis dans l'eau».

Le procureur de la République avait ouvert une enquête judiciaire pour « mort suspecte ». Il avait cependant conclu, après une autopsie officielle, à une probable mort par noyade. Les proches du prélat jusqu’aujourd’hui parlent d’un assassinat.