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Grand dialogue national : Le cadre du RDPC, Robert Mouthe Ambassa, accuse les caciques du régime de confisquer la parole

Ce cadre du RDPC pense que les caciques du régime s’opposent aux progressistes, en refusant de libérer la parole.

Bien connu pour son franc-parler, Robert Mouthe Ambassa, a expliqué ce matin sur Radio Balafon que, contrairement à la volonté du chef de l’Etat, certains caciques du régime refusent de libérer la parole au cours des travaux qui se déroulent actuellement au Palais des Congrès de Yaoundé, dans le cadre du grand dialogue national.

Mouthe Ambassa soutient que ce n'est pas parce que les gens vont prendre la parole et parler de la fédération ou même de la confédération que la forme de l’Etat va être changée. « On doit laisser les gens parler », insiste-il. Avant de révéler que beaucoup de ces personnalités qui ne veulent pas libérer la parole sont de hauts fonctionnaires qui ont peur que les choses changent, ce qui pourrait comprendre leur position de rentes.

Celui que l’on présente comme l’un des militants les plus lucides du RDPC, dans son argumentaire, laisse entendre qu’il y a en ce moment au Palais des Congrès une « lutte acharnée » entre ces caciques qui refusent de libérer la parole et des personnes qui souhaitent le changement.

Rappelons que le grand dialogue national qui s’est ouvert lundi passé a déjà enregistré jusqu’ici pas mal de défections. C’est l’ancien bâtonnier, et candidat à la dernière présidentielle, Me Akere Muna qui a ouvert le bal, juste après la cérémonie d’ouverture. Il a été suivi par Alice Sadio, la présidente de l’Alliance des forces progressistes (Afp). La femme politique n’a pas maqué de dénoncer la distraction organisée par le régime au palais des congrès de Yaoundé.

Un peu plus tard, c’est le chasseur de Lion qui va lui aussi jeter l’éponge. Jean Jaques Ekindi a dit que les raisons de son départ seront évoquées après.

On peut aussi observer dans le même temps le désistement de certains hommes politiques comme Célestin Bédzigui, président du Parti de l’Alliance libérale (PAL) et allié de Paul Biya. Il accuse le premier ministre Dion Ngute, d'avoir transformé le grand dialogue en un grand monologue. Les travaux en commissions se poursuivent aujourd’hui et on pourrait enregistrer encore d’autres abandons