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Hold-up électoral : Kamto veut (encore) descendre dans la rue pour réclamer sa « victoire »

Maurice Kamto

L’opposant l’a indiqué dans un communiqué publié le 5 octobre, jour de sa libération après l’arrêt des poursuites décidé par le chef de l’Etat.

Même après 9 mois passés en prison Maurice Kamto n’est pas prêt à renoncer à la bataille. Il a fait savoir que la « résistance nationale » va s’accentuer. « Nous sommes dans l’obligation de maintenir et accentuer la résistance national, dans les formes et les modalités qui seront communiqué ultérieurement », a informé le leader du MRC, invitant à cet effet les militants et sympathisants de son parti, ainsi que toute personne soucieuse de l’avenir du Cameroun, à rester mobiliser.

Dans son communiqué de 6 pages, l’avocat-politicien a insisté entre autres sur la nécessité de solder le passif du dernier scrutin présidentiel, l’impératif d'une réforme consensuelle du système électorale, la garantie des libertés publiques, ou encore la garantie de l'indépendance de la justice.

Au sujet du grand dialogue national convoqué récemment par le chef de l’Etat, Maurice Kamto s’est réjouit des propositions faites par le sultan roi des Bamoum, Ibrahim Mbombo Njoya. « À cet égard, les propositions faites par le Sultan Mbombo Njoya nous paraissent empruntes de sagesse et de bon sens, parce qu'elles permettent de jeter les bases d'une République nouvelle aux fondations démocratiques mieux assurées », a-t-il noté.

Au cours de son allocution lors de l'ouverture du dialogue national au Palais des Congrès, le monarque parlant de la crise des régions du Nord-Ouest et Sud-ouest, a clairement laissé entendre que le problème qui se pose au Cameroun est aussi celui de l’alternance : « le seul remède qui pourrait guérir le mal est la révision de la Constitution. La limitation du mandat présidentiel à 2×5 ans non renouvelables », déclarait le sénateur, chef de la délégation permanente du RDPC pour la région de l’Ouest.

Le roi Ibrahim Mbombo Njoya proposait aussi l’élection à deux tours comme piste de solution. Mais aussi, la révision du code électoral. Et enfin, la décentralisation dont il faut accélérer la mise en place. Dans les 06mois qui suivent le dialogue