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Patrice Nganang collecte plus de 42 millions Fcfa pour Maurice Kamto en 249 jours

Cet enseignant d’université américaine d’origine camerounaise, grand soutien de Maurice Kamto, se félicite de cette opération qu’il a initiée et qui, au jour d'aujourd'hui , a permis de mobiliser une somme de plus de 42 millions Fcfa

Lisons son texte

JSK A DONC LEVE 42,058,863.90FCFA POUR KAMTO EN 249 JOURS C'est-a-dire en dollars, $71,247.

Camerounais à 100%. Aucun Blanc dedans. Tontine pure, et communautarisme en chiffres. La participation brute de GCTV, télévision participative et télévision du peuple, cad. télévision financée par les Tontinards GCTV, a été de $11,296, cad. 6, 668,307Fcfa - unique dans l'histoire de la télévision dans notre pays. JSK, comme on peut voir dans les fromages, ce sont ses propres programmes - programme Ndoki qui a pris en charge 40, oui, 40 familles de prisonniers, etc. - et les participations directes, et indirectes, des personnes, des familles et des groupes - dont la BAS, $5,505.

Voila les chiffres qui nous ont mis au travail, ce qui nous permet de finir la campagne JSK, campagne planétaire, populaire et fondée dans le terrain, grassroots, campagne absolument professionnelle et qui avait sur le terrain un staff mensualise, mais aussi des bénévoles et des volontaires que nous avons équipes de matériel - ordinateurs, téléphones -, ce qui nous permet de finir cette campagne, pas seulement avec la libération de celui dont elle porte le nom, la libération de Maurice Kamto donc, mais aussi sans dire cette phrase-ci, 'les caisses sont vides.' Ce bilan extraordinaire, unique dans notre pays, historique, est lie au talent de ceux qui ont fait partie de cette équipe, talent exceptionnel, et esprit de sacrifice absolument historique, lie a un engagement sans failles, 24/24, 7/7. Pour preuve, ces chiffes sont la somme d'un double économiste et d'un statisticien de génie de notre pays, qui cependant travaillent indépendamment l'un de l'autre.

C'est ainsi que l'excellence se fabrique et se mesure, et chacun de nous qui vit dans la diaspora y a l'habitude et ne veut pas moins pour notre pays. Le t-shirt jaune JSK, de la Révolution Soleil, est devenu iconique dans notre pays, de Makenene a Londres, de Paris a Maroua, et les videos de ces jeunes filles heureuses le portant me reviennent toujours en esprit quand je pense à la beauté politique du changement. Mais le changement c'est avant tout un changement de mentalité.

La est tout l'enjeu. Il y'a une semaine a Minneapolis/St Paul des activistes de la campagne JSK qui avaient impose une réunion impromptue, m'ont demande si Maurice Kamto s'était signale a moi, âpres sa libération. Eh bien ma réponse, la voici: non, Maurice Kamto ne s'est jamais signale a moi, ni Michèle Ndoki, ni Valsero, ni Djamen, ni Paul Eric Kingue, ni Dzongang, ni personne du leadership de cette campagne qui portait pourtant le nom de Kamto. Non, le MRC ne s'est pas signale a moi non plus, c'est-a-dire son directoire ne s'est pas signale a JSK, ni a GCTV.

Vous savez, Je Suis Kamto, JSK donc, tout comme Génération Change Télévision, GCTV donc, ce sont des organisations qui ont une identité autant juridique que sociale. GCTV, compagnie américaine, est une télévision qui a contribue a hauteur, je répète, de $11,296, cad. 6,668,307Fcfa, a la campagne heureuse pour la libération de Mauric Kamto - avec la speakerine du journal ne manquant jamais un seul jour sans mentionner l'incarcération des leaders de la coalition autour du MRC. Et je ne parle même pas des techniciens.

Le silence absolu du leadership, autant que du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun devant le talent des Camerounais qui ont de manière historique, je répète, lève une somme si énorme sans aucune obligation, est de ce point légendaire, mais commun.

Notre pays a l'habitude helas, de ne pas reconnaitre le talent des gens de talent. Les leaders de notre pays ont l'habitude de l'ingratitude devant les sacrifices de la population, c'est-a-dire, de dire de paroles inutiles devant des gens qui risquent leur vie, littéralement pour eux, et pour notre peuple et pour notre pays. Le dire c'est faire un constat d'une mentalité que nous savons camerounaise.

A ma connaissance cependant, aucun pays n'est allé nulle part avec cette culture du manque de respect devant le talent.

Aucun leader n'a pu définir le changement en répétant exactement ce qui est la commune mesure dans le régime du bahat.

Aucun. Nous avons une nouvelle génération de Camerounais qui s'est exprimée ici - a travers GCTV, a travers JSK, et elle ne peut et ne saura jamais être résumée par le mot banal 'la diaspora', que j'entends ici et la, ni par le canal de quelque chaine qui ne concerne pas GCTV, la télévision du peuple.

Car ces mots je les écris du QG de GCTV qui est une entité juridique, et qui a ses rapports mensuels bien définis et chiffres, donc ceux postes ici sont des extraits uniquement. Je suis en train de dire ceci: les Camerounais qui se sont manifestes ainsi de manière aussi historique derrière, autour et avec moi, ont une idée bien claire du changement, du genre de pays que nous voulons, et savent quand cette dimension n'est pas encore atteinte, et savent qui demeurera orphelin de cette dimension historique, et qui en est incapable. Pour ce qui me concerne, moi, Patrice Nganang - et chacun a vu les turpitudes de Enoh Meyomesse âpres sa libération, je sais ceci: il n'y a pas de liberté en tyrannie. Liberer Kamto sans liberer le pays, c'est le maintenir en prison. Quand ils sont en prison, les prisonniers vivent - et je l'ai vécu depuis la campagne pour Teyou -, dans une dépendance honteuse de la générosité des gens libres, honteuse parce que obligée d'être frape de silence.

Cette dépendance honteuse se manifeste en violence a leur libération dans un pays carcéral, et cette violence se retourne toujours contre moi, car comme directeur de la campagne fondée dans la générosité, je cree une fixation sur moi en disant, Je Suis Kamto, Je suis Enoh. Nous avons vécu cette violence avec Enoh Meyomesse qui me voulait croupissant en prison - mourant même. J'ai passe vingt-et-un (21!) jours en prison, en suis sorti moi aussi, et je suis cependant convaincu d'être en train d'ouvrer a la fabrication d'un nouveau type de citoyen, qui mettra fin a celui forge par les Bulu qui, s'il n'est pas un sujet est un indigène encore; je suis en train d'ouvrer a la fabrication d'un Nouveau Type de Camerounais, qui dans la générosité et la reconnaissance, fonde une nouvelle république. Cette œuvre est devant nous, et JSK en etait un chapitre palpitant. Pour ce qui me concerne, les Scalois prennent le dessus dorénavant.

La Révolution Soleil a commence!