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Messanga Nyamnding: « Quand je suis sur un plateau avec un représentant du MRC sincèrement j’ai peur… ils sont très violents»

Messanga Nyamnding

La dernière élection présidentielle au Cameroun a vu la résurgence du discours ethnique et le regain du tribalisme dans l'opinion. Sur les réseaux sociaux comme dans les médias, les dérives langagières se multiplient. Mais au sein du parti au pouvoir le RDPC, on accuse l’opposition.

Pascal Charlemagne Messanga Nyamnding se veut clair. Il présente le parti de Maurice Kamto comme une formation adepte de la violence. Selon ce politique, le MRC veut s’imposer avec une domination ethnique.

Le membre du comité central du RDPC, met à l’actif du parti de Maurice Kamto plusieurs dérives. Il pense notamment que si les marches du MRC sont regulirement interdites, c’est simplement parce que ce parti a montré qu’il était de très mauvaise foi. « Ils se sont autoproclamés vainqueur de l’élection présidentielle. Et vous savez que ce même parti a fait ce qu’on appelle en droit une propagation de fausses nouvelles », souligne  Messanga Nyamding.

Dans son argumentaire, il soutient clairement que le MRC est un parti dont les militants sont extrement violent : « Je vous assure qu’ils sont violents. Nous avons vu la casse des ambassades. Nous avons vu leurs partisans uriner sur le portrait du chef de l’Etat. On les a vus les uns et les autres dire qu’ils vont marcher. Et puis ils avaient une chanson-là pendant la campagne qui était assez dure », poursuit-il.

Bien plus, le biyaiste déclare qu’il est habité par la peur chaque fois qu’il a en face de lui sur un plateau de débat un partisan de Maurice Kamto..

Messanga Nyamnding ne s’arrête pas là, il accuse le MRC de prôner Communautarisme extrémisme. D’ailleurs, il se souvient encore des propos de Maurice Kamto tenus lors du contentieux post-électoral : « Il a dit : "je m’appelle Kamto, je suis né à Bafoussam". Il dit "oh Bafoussam, je suis Bamiléké" », s’indigne-t-il. « C’était un communautarisme extrémisme, c’était de l’ethno hégémonisme. Ça nous a aussi fait peur. On a eu peur que ces personnes entretiennent et secouent une fibre tribale qui n’a pas lieu d’être », conclut-il.