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Cameroun : Samuel Eto’o demande à Paul Biya de libérer Iya Mohamed, prisonnier de l’Opération Epervier

Samuel Eto’o a tenu en haleine dans la nuit d’hier les millions de téléspectateurs de 4 chaines locales, à savoir CRTV, Canal 2, STV, et Vision 4.

L’ancien capitaine des Lions Indomptables a été cuisiné par un trio de journalistes plus un modérateur pendant un peu plus de 90 minutes.

Tous les grands sujets qui ont marqué la carrière de la super star camerounaise ont meublé cette interview, même les plus sensibles.

Samuel Eto’o a été notamment interrogé sur son rôle dans la descente aux enfers de Iya Mohamed, l‘ex patron de la Fecafoot, jeté en prison il ya six ans déjà pour une affaire de détournements de fonds au moment où dirigeait la Sodécoton.

L’on se souvient encore que l’ancien homme fort de la Fecafoot avait été cueilli juin 2013, à Hilton hôtel de Yaoundé. Il revenait juste fraichement d’un match des Lions indomptables à Lomé au Togo. Samuel Eto’o va alors être présenté comme l’homme à la manœuvre qui a fait tomber Iya Mohamed dans le seul but de mettre son « pion » à la Fecafoot.

Six ans après, celui qui reçu à quatre reprises, le titre de Joueur africain de l'année de l'année (2003, 2004, 2005 et 2010) reconnait à demi-mots son implication dans la chute de l’ex président de la Fecafoot. D’ailleurs, il s’emble s’en vouloir, raison pour laquelle il demande au président Paul Biya d’ordonner la libération du natif de Garoua.

«Iya Mohammed et moi, il y a eu beaucoup de bagarres. Ça, c’est vrai », avoue premièrement  l’ancien numéro 9 de l’équipe nationale du Cameroun de football, indiquant qu’a cette époque, il n’avait pas certaines informations.

« Je vais vous surprendre en vous disant que j’ai aujourd’hui le privilège d’avoir régulièrement les nouvelles du Président Iya. Je les prends par des personnes interposées », déclaré-t-il.

« Et je prie le président Paul Biya, lui qui a souvent gracié certains de nos frères qui ont commis des actes répréhensifs ou pas, de penser aussi au président Iya Mohammed », ajoute-t-il.

« Quand j’étais âgé entre 20 et 22 ans, je voulais changer le mode d’une certaine façon. A 30 ans, j’ai compris comment fonctionnait le monde. C’est parfois le diable qui est à vos côtés, habillé avec une belle veste, qui vous fait croire que, celui qui est en face de vous, c’est le diable. Le président Iya a essayé d’apporter tout ce qu’il pouvait apporter au football. Aujourd’hui, je peux vous dire que si je devais refaire les choses, ce sera avec lui », conclut Eto'o