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Cameroun-développement : une entreprise du terroir pour développer la première mine d’or

Codias

En effet, Codias, une entreprise appartenant à Bonaventure Mvondo Assam va développer la première mine d’or industrielle du Cameroun.

Le promoteur de cette entreprise, Bonaventure Mvondo Assam , a indiqué, au cours de la signature de la convention, que Codias SA est une société minière de droit camerounais. Elle est titulaire, depuis le 5 janvier 2017, du permis de recherche dénommé Colomine, valable pour l’or et les substances connexes, d’une superficie de 309 km2, situé dans l’arrondissement de Ngoura.

« La méthode d’exploitation envisagée pour extraire la ressource aurifère de Colomine est l’exploitation minière souterraine par la méthode de retrait par des piliers et cette exploitation est prévue pour 5 ans, avec un pic de production de 500 kg d’or/an dès la 2e année ; la première année étant consacrée à la phase de développement (construction de la mine et autres installations minières) », apprend-on du ministère des Mines.

Toujours selon cette institution, le projet d’or de Colomine sera la première mine d’or industrielle du pays, garantissant ainsi la traçabilité du minerai exploité et faisant du Cameroun un pays producteur d’or sur la scène minière internationale. Bien plus, ce projet va permettre la mise en place d’une chaîne de valeur minière autour de l’or. Elle ira de l’extraction sur le site à la transformation locale d’au moins 15% de la production, avec comme plus-value la création des unités de fusion de l’or (production des lingots) et des bijouteries, contribuant ainsi au renforcement du tissu industriel national. Au plan social, le gouvernement attend la création de nombreux emplois directs et indirects dans l’optique de contribuer à l’inversion de la courbe du chômage des jeunes et à la lutte contre la pauvreté.

Il est également prévu la création d’opportunités pour les petites et moyennes entreprises (PME) locales (sous-traitants et autres fournisseurs locaux) pour la livraison des biens et des services. À cela il faut ajouter le renforcement des capacités du personnel local, le transfert des compétences et des technologies au profit des travailleurs nationaux couplé à la formation des étudiants des universités et institutions, etc.