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La traîtrise de l’élite intellectuelle Camerounaise

La mission d’une élite consiste à éclairer, clarifier et orienter son peuple. Il n’ignore pas les problèmes de sa société et ne les minimise pas. Par les résultats de ses recherches il donne espoir à son peuple et à l’humanité tout entière.

A ce titre il est un vrai guide. Malheureusement tout au long de l’histoire, une élite s’est particulièrement montrée aveugle au point de vouloir conduire ses concitoyens dans l’abime. Elles ont navigué à contrecourant des attentes et des valeurs du peuple. Certains ont justifié les croisades, la traite négrière, la colonisation en même la shoah. D’autres ont tout simplement donné leur onction pour les mauvaises lois sachant combien elles étaient nocives.

Le Cameroun ces derniers jours a prêté le flanc à ces types de personnes avec son fameux article 246 qui stipule : « le maire de la ville est une personnalité autochtone de la région de rattachement de la communauté urbaine ». Rien d’étonnant pour ceux qui doutaient encore du complot du tribalisme au Cameroun. L’auteur de la théorie du tribalisme le fulgurant politologue Mathias owona vient de faire une sortie de trop à ce sujet.

Dans ce contexte il est difficile de comprendre que le Cameroun est un pays où on prône le vivre ensemble mais on fait exactement le contraire pour empêcher le vivre ensemble. Nous aurions beau faire des reproches au professeur Nganang mais sur ce coup il a vu venir son collègue.

En ressuscitant Hitler, le politologue vient ainsi étaler au grand jour le complot ourdi contre les bamilékés au Cameroun. Il va s’en dire que son regretté compagnon d’hier  Charles Ateba Eyene doit se remuer dans sa tombe. Nous avons toutefois une bonne nouvelle pour ces élites qui ont peur : la réalité c’est que la cohabitation bien définie ne concourt ni à l’anéantissement ni à l’assujettissement de l’autre. St Exupéry le disait en son temps : « Celui qui diffère de moi loin de me léser m’enrichit ».

 

Fils du Paysan