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Cameroun : Paul Biya promulgue la Loi de finances 2018.

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a promulgué par voie de décret, le texte portant Loi de finances pour l’exercice 2018 arrêtée en recettes et en dépenses à la somme de 4513 milliards FCFA, en hausse de 140 milliards FCFA par rapport à l’exercice qui s’achève.

Dans cette enveloppe, plus de 588 milliards FCFA sont prévus pour le fonctionnement, quelque 155 milliards FCFA à l’investissement et environ 727 milliards FCFA au service de la dette, le gouvernement négociera, et éventuellement conclura en outre, à des conditions sauvegardant les intérêts financiers de l’État ainsi que sa souveraineté économique et politique, des emprunts concessionnels et non concessionnels de montants globaux respectivement de 150 milliards FCFA et de 500 milliards FCFA.

Pendant l’exercice 2018, l’Etat devra également recourir à des émissions des titres publics, notamment les obligations du Trésor, pour des besoins de financement des projets de développement pour un montant maximum de 260 milliards FCFA.

En terme de répartition, le département des Enseignements secondaires tient le haut de l’affiche avec 365.212 milliards FCFA suivi des Travaux publics (326.269 milliards FCFA), de la Défense (238.910 milliards FCFA) et de l’Education de base (210.553 milliards FCFA).

Dans l’autre sens, le ministère de la Communication reste la lanterne rouge avec 4390 milliards FCFA.

Il reste néanmoins que le dépôt du projet de loi relative au budget 2018 a soulevé une vive émotion dans le monde des affaires avec en bonne place le Groupement interpatronal (GICAM), qui a affirmé n’avoir «pas été consulté sur le contenu de la Loi de Finances 2018, malgré ses demandes multiples et répétées».

Dans une note au vitriol, cette institution, la plus influente du pays, s’est émue d’avoir «découvert avec étonnement et consternation», que ses initiateurs n’avaient pas pris en compte la quasi-totalité de ses propositions, pourtant dûment motivées et transmises au gouvernement en temps utile.

Le GICAM mettait en garde sur le fait que ledit document, qui n’a subi aucune modification au Parlement, contenait des dispositions qui, si elles venaient à être adoptées, «imposeraient des contraintes insupportables aux entreprises, remettant ainsi en cause tous les efforts entrepris ces dernières années par le gouvernement et le GICAM pour créer les conditions de la confiance au sein du secteur privé».

Les dispositions et mesures justifiant les inquiétudes du patronat se trouvent ainsi justifiées par l’augmentation attendue de la pression fiscale, le caractère répressif du projet de loi ainsi que l’affaiblissement du dispositif de remboursement des crédits de taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

 

Source:africatime.com