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Cameroun-Brutalité policière : Cabral Libii se range du côté des enseignants et leur donne une consigne de vote pour le 9 février

Les enseignants ont essuyé une violente brutalité policière ce jour alors qu’ils rendaient un dernier hommage à leur collègue brutalement assassiné par un élève.

La mise en bière de Boris Njoni Tchakounté était ce matin au Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Yaoundé. A cet effet, les collègues de l’illustre disparu avaient prévu lui rendre un dernier hommage. Malheureusement, ces seigneurs de la craie ont fait face à une opposition féroce des forces de sécurité appuyées par des dispositifs anti-émeute.

Certaines sources contactées évoquent plusieurs enseignants mis aux arrêts, ils seraient détenus au secrétariat d’Etat à la défense (SED).

En réaction, les voix se sont levées pour dénoncer le traitement infligé aux enseignants. Pour Cabral Libii, c’est une répression « inutile ». Selon lui, les enseignants « ont le droit d'éprouver collectivement, au moins ponctuellement, la douleur de leur corporation! »

Voici sa réaction intégrale

Inutile répression des enseignants! Ils ont le droit d'éprouver collectivement, au moins ponctuellement, la douleur de leur corporation! Le 9 février 2020, les enseignants savent quoi faire de leurs bulletins de vote...

Des gaz lacrymogènes et des canons à eau sur des enseignants qui rendent hommage pacifiquement à leur collègue décédé inutilement. Quelle cruauté inutile! Quelle inconséquence ! En refaisant les mêmes erreurs qui ont abouti à l'irreversible crise anglophone, nous avons la preuve, si certains avaient encore le doute que nous sommes dirigés par des créatures méchantes et incompétentes.

J'adresse toute ma solidarité à la communauté des enseignants du Cameroun. Je suis totalement d'accord avec leurs revendications. Leur dignité bafouée doit être restaurée et des gouvernants durement Inutile répression des enseignants! Ils ont le droit d'éprouver collectivement, au moins ponctuellement, la douleur de leur corporation!