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Cameroun : « Je ne veux pas être à l’origine du déclenchement d’une guerre entre les Camerounais… » Ernest Obama

Ernest Obama

Ernest Obama pense que la BAS est en train de créer des rapports conflictuels entre Betis et Bamilékés.

De retour au Cameroun après avoir été enfariné à Paris par les activistes de la BAS, Ernest Obama a fait la UNE du journal L’Anecdote du 17 février 2020, un journal dont il est par ailleurs le directeur des rédactions.

L’ex DG de vision 4 dans le journal de Jean Pierre Amougou Belinga est revenu sur cet incident dont il a été victime dans la capitale française.

Ernest Obama explique qu’il n’a pas souhaité que cette agression avec la farine pimentée devienne un problème national. Car, croit-il savoir, les activistes de la BAS s’attaquent particulièrement aux Betis, et crée ainsi une situation de crise entre les Bétis et les Bamilékés.

Les camerounais doivent éviter ce piège

Quand j’ai été victime de cette attaque, poursuit le journaliste, « c’est la réaction des miens et de mes frères qui m’a fait peur ». « Je me dis que ne veux pas être à l’origine du déclenchement d’une guerre entre les Camerounais parce que nous sommes tous Camerounais et chacun a ses positions idéologiques qu’il faut respecter(…) » , a déclaré Obama dans l’Anedote.

L’employé de la tour de Nsam jure qu’il n’y a pas de problème entre ces deux tribus frères qui cohabitent fraternellement depuis la nuit des temps dans notre pays. D’ailleurs, il dit avoir beaucoup d’amis, et parrains qui sont issus de l’Ouest Cameroun.« je trouve regrettable que pour des intérêts égoïstes, qu’on instrumentalise ceux de nos frère », lance-t-il.

Maurice Kamto sur le banc des accusés 

Et comme il fallait s’y attendre, Ernest Obama ne finit pas citer Maurice Kamto dans ce guet-à-pens. « Ce que je regrette le plus est que le Pr Maurice Kamto, n’ait pas condamné ces actes là. Le Pr Maurice Kamto n’a pas condamné. On le voit régulièrement sur les photos avec ces activistes de la BAS. Il y a quand-même une proximité certaine entre eux. D’ailleurs, on l’appelle président élu, maintenant la sortie de Fogue est anecdotique. Si un journaliste, symbole même de la liberté, est agressé et on trouve des choses à redire, ça veut dire qu’il y a un problème », mentionne-t-il.

«Rien ! Mais alors rien, ne nous arrêtera de faire notre travail en respectant notre ligne éditoriale et à soutenir les institutions du Cameroun. J’irai toujours à Paris. Ils peuvent continuer à chanter, à faire ce qu’ils font, personne ne m’interdira d’aller à Paris à moins que l’Etat français ne me refuse le visa », cronclut le journaliste.