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Cameroun : Face à la tourmente, Chantal Roger tuile menace de porter les armes

Chantal Roger tuile

Le journaliste appelle par ailleurs toute la diaspora Bamiliké à lui venir en aide.

Roger Chantal Tuile broie du noir, depuis ce fameux jour, où en mondovision, il a porté de graves accusations de corruption, contre Noel Olivier Mekulu Mvondo, le Directeur General de la CNPS.

Non seulement il a été banni de la profession de journaliste au Cameroun, mais aussi, Chantal Roger Tuile a vu interdire la parution de La Tribune de l’Est, un journal dont il était le Directeur de Publication. Bien plus, il a aujourd'hui maille à partir avec la justice et cherche désespérément une voie d'asile.

Il vient d’accorder une interview à nos confrères du site Journal du Cameroun, où il revient sur ses déboires. Chantal Tuile sait pertinemment qu’il sera condamné le 04 août prochain, jour de son procès. Il sollicite désormais l’aide de la diaspora Bamiliké, pour payer la lourde amende de plus de 2 millions deFcfa qu’on lui réclame.

Par ailleurs, le journaliste poursuivi pour « diffamation, dénonciation calomnieuse et propagation de fausses nouvelles » lance un appel aux enfants du Président Paul Biya pour qu’ils se saisissement de son affaire. « Je peux oublier, mais mes 08 enfant n’oublions pas, il peuvent me tuer, mais il ne tueront pas mes 08 enfants. Est-ce qu’il ne serait pas possible qu’il ait des règlements de comptes à la fin de ce régime. J’interpelle Franck Olivier Biya, dont tout le monde sait qu’il peut intervenir auprès de son père; j’interpelle Brenda Biya, dont tout le monde dit qu’elle est très maternelle; j’interpelle Junior Biya, pour qu’ils regardent le cas de mes enfants », laisse entendre Tuile.

L’homme politique pense que sa situation peut même instaurer les germes d’une sédiction dans la région de l’Est. À L’image du NOSO. « J’ai moi-même des soutiens. Si vous me donnez des fusils, croyez –vous que je ne tirais pas sur les gens ? », S’interroge-il. Et d’ajouter : « Est-ce que vous savez comment ça commencé à Bamenda et à Buea. C’était des injustices. Et bien, je suis victime d’injustices, ma région d’origine est victime de grosses injustices ». ,